La déclaration du Concile concernant la liberté religieuse «Dignitatis humanae» (1965) reprend le principe moderne des libertés fondamentales (par exemple, la liberté de religion [sortie d’Eglise] et la liberté de pensée). La déclaration du Concile souligne d’emblée l’exercice responsable de cette liberté de conscience découlant de la dignité de la personne:

«La dignité de la personne humaine est, en notre temps, l’objet d’une conscience toujours plus vive [1]; toujours plus nombreux sont ceux qui revendiquent pour l’homme la possibilité d’agir en vertu de ses propres options et en toute libre responsabilité; non pas sous la pression d’une contrainte, mais guidé par la conscience de son devoir. De même requièrent-ils que soit juridiquement délimité l’exercice de l’autorité des pouvoirs publics, afin que le champ d’une honorable liberté (…) ne soit pas trop étroitement circonscrit.» (DH 1)

Le séminaire sera consacré à une analyse sous les angles de la philosophie, du droit canonique et de l’éthique sociale des concepts de personne humaine et de dignité humaine sur lesquels repose la déclaration du Concile. La rencontre sera encadrée par la Faculté de théologie de l’Université de Lucerne, précisément sa chaire de droit canonique et de droit public ecclésiastique, ainsi que sa chaire de philosophie.

Flyer du séminaire du 12 octobre 2015