En réalité, quelle mission remplit la Fédération pour l’éducation catholique des adultes (FECAS)?
Mme Susanne Gabriel, vous dirigez depuis 2011 le bureau de la Fédération pour l’éducation catholique des adultes (FECAS). Quels seront les sujets particulièrement importants inscrits au calendrier de la FECAS au cours du prochain semestre?
Pratiquement toutes nos activités sont centrées sur le développement de plusbildung, notre «bébé». La FECAS est membre fondateur de cette plateforme œcuménique pour la formation des adultes mise sur pied au niveau suisse. Après le lancement en 2013 de l’attrayant portail Internet plusbildung.ch, il s’agit maintenant de faire connaître celui-ci au sein du public, une étape impliquant du temps. En outre, nous allons au-devant d’une première révision de la stratégie adoptée.
Avez-vous le sentiment que vous pourrez mettre à exécution avec succès vos plans au cours des trois prochaines années et atteindre tous vos objectifs? Qu’est-ce qui va changer? A quoi vos groupes cibles le remarqueront-ils?
Des délégués des offices de formation catholiques et réformés de tous les cantons et grandes villes se retrouvent chaque automne avec des représentants d’autres centres de formation chrétiens. Cette rencontre, désormais traditionnelle, offre l’occasion d’échanger sur des questions d’ordre professionnel et de tisser des liens. Ces personnes mettent au point des offres communes et exploitent ainsi des synergies. Pour le public intéressé, plusbildung.ch est une garantie de sérieux et de qualité.
Quel rôle joue le bénévolat au sein de la FECAS? Que faites-vous pour le favoriser? Quelles charges supplémentaires seraient engendrées si vous deviez rémunérer le travail volontaire?
Notre comité accomplit sa tâche à titre bénévole. Sans ce dévouement, l’association ne pourrait pas mener des activités de cette ampleur. Quant à assurer une rémunération de ses membres qui serait conforme aux normes actuelles, notre petit budget ne le permettrait en aucun cas. Mais cet engagement vient incontestablement enrichir l’activité professionnelle que les personnes concernées mènent par ailleurs. Tant les employeurs de ces dernières que la FECAS en tirent un profit mutuel.
Vous recevez chaque année de l’Action de Carême et de la Conférence centrale un subside destiné à couvrir vos frais d’exploitation. Quelles prestations fournissez-vous à l’Eglise en contrepartie?
La FECAS et plusbildung servent de vitrines aux offres de formation proposées par les services des Eglises et les centres de formation. Du fait de leur grande diversité, celles-ci s’adressent à toutes les personnes désireuses d’étendre leur bagage sous un angle ou l’autre. Nos activités touchent dès lors un vaste public et, de ce fait, ouvrent des portes à l’Eglise. De plus, nous jouons un rôle de soutien et de tisseur de réseaux en tant qu’association faîtière des offices de formation ecclésiaux.
Si, en tant qu’institution, vous aviez un vœu à exprimer aux membres de la Conférence des évêques suisses, quel serait-il?
Nous sommes reconnaissants du soutien accordé et souhaitons continuer à entretenir avec eux des rapports à la fois ouverts et fructueux. Les offres de formation de nos adhérents aident à trouver des repères dans notre société submergée par une pléthore d’informations diffusées par les médias, mais où les connaissances sur sa religion et ses racines propres de même que sur les croyances et traditions de personnes venues d’ailleurs avec lesquelles nous cohabitons sont toujours plus lacunaires.
Année de fondation | 1963 |
Prestations principales |
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| Notre secrétariat général ne compte que deux collaboratrices, et leur âge n’importe le Katholische Arbeitnehmerinnen- und Arbeitnehmer-Bewegung der Schweiz (KAB) |
Membre du personnel le plus jeune | L’Action de Carême est notre «plus jeune» membre (depuis 2015). Sa fondation remonte à 1961. |
Participation de l’AdC et de la RKZ au budget global | environ 30% |
Lien Internet | www.kageb.ch et www.plusbildung.ch |