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Etude prospective « Avenir du financement ecclésial »

Sur mandat de l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS) et de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (Conférence centrale)

Près de 5 millions sur 8,7 millions d’habitantes et habitants de Suisse, soit 57 % de la population, font partie de l’une des deux grandes Eglises. Parallèlement à leur mission d’annoncer l’Evangile, de rassembler la communauté des fidèles autour du service religieux et d’accompagner les individus sur le plan spirituel, les Eglises assument de nombreuses tâches au bénéfice de toute la société, en particulier dans les domaines social, éducatif et culturel. En sus, elles contribuent à la transmission des valeurs et à la cohésion sociale. Elles accomplissent ces missions et bien d’autres, notamment grâce aux recettes de l’impôt ecclésiastique et aux subsides des pouvoirs publics. Ceux-ci leur permettent autant d’engager des aumôniers et un grand nombre de collaborateurs et collaboratrices, que de gagner et d’encadrer d’innombrables bénévoles, dont la contribution à la vie ecclésiale et au bien commun est essentielle, et ce pas uniquement pour des raisons financières.

Au vu de l’importance de tous ces services en faveur des Eglises et de la société, il n’est pas étonnant que la question de l’avenir financier suscite régulièrement le débat. Quand et dans quelle mesure la diminution des membres se ressentira significativement dans les finances sont des questions toujours plus brûlantes. Elles ont incité l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS) et la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (Conférence centrale) à commander une étude sur l’avenir du financement ecclésial. L’EERS et la Conférence centrale ont confié l’analyse, dont les résultats sont désormais disponibles, à l’entreprise Ecoplan AG, déjà familiarisée à ce thème dans le cadre de précédents projets. L’étude met l’accent sur l’évolution des membres et des revenus issus des impôts ecclésiastiques sur les personnes physiques. Elle prend également en compte les impôts ecclésiastiques des entreprises et les subsides des pouvoirs publics. 

Les résultats et les perspectives de l’étude ouvrent aux Eglises une fenêtre temporelle qu’elles emploieront à se préparer à des changements. C’est la raison pour laquelle l’EERS et la Conférence centrale appellent de leurs voeux l’attention et les débats nécessaires sur les conséquences de cette étude, qui dépassent de loin l’aspect financier puisqu’elles concernent aussi bien la relation des Eglises avec leurs membres que les tâches et la position de ces dernières au sein de la société.

Rapport Avenir du financement ecclésial - Evaluation et analyse

Réflexions de la Conférence centrale concernant le rapport Avenir du financement ecclésial 



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