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Aide aux victimes indépendante disponible depuis début janvier 2025 dans toute la Suisse

Mesures contre les abus sexuels et leur dissimulation au sein de l’Église catholique romaine en Suisse.

Au cours de l’année 2025, l’Église catholique romaine mettra en oeuvre de nouvelles coopérations et appliquera de nouveaux standards et processus pour empêcher les abus sexuels et leur dissimulation et pour offrir une aide aux victimes professionnelle dans toute la Suisse : depuis le début de l’année, les services de signalement ecclésiaux ne proposent plus leur propre aide aux victimes, mais renvoient systématiquement aux services d’aide aux victimes reconnus par les cantons, où les personnes concernées bénéficient d’un soutien et de conseils indépendants. En termes de gestion du personnel, un guide pour la tenue des dossiers personnels ainsi que des assessments scientifiques des futurs agent-e-s pastoraux contribueront à réduire les risques. Ces éléments seront introduits dans le courant de l’année. Le Service national Abus dans le contexte ecclésial a vu ses ressources être augmentées en début d’année afin de faciliter la concrétisation et la mise en oeuvre du train de mesures.

Communiqué de presse CES-RKZ-kovos du 29 janvier 2025

Fiche d’information sur l’avancement de la mise en oeuvre des mesures décidées en 2023 ainsi que sur les étapes ultérieures



Début de la phase d'expérimentation synodale

La première journée de la synodalité ouvre la phase d’expérimentation synodale (2025-2029) à l’échelle nationale

L’Église catholique suisse veut devenir plus synodale. Durant cette phase, entre 2025 et 2029, l’intention est de développer, d’examiner, et de tester à l’échelle nationale des approches, des processus et des formes de participation allant du choix de thèmes à la prise de décision. C’est à cela que sert la phase d’expérimentation synodale.

Pour lancer la phase d'expérimentation synodale, la première journée synodale a eu lieu le 3 décembre 2024 au monastère d'Engelberg.

Plus d'information sur synodal.ch



© Sylvia Stam/Pfarrblatt Bern

Ensemble pour une présence forte des Églises dans les services de santé

Communiqué de presse commun de l'EERS, de la Conférence centrale et de la CES du 4 décembre 2024

La Conférence des évêques suisses (CES), la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et l'Église évangélique réformée de Suisse (EERS) signent aujourd'hui à Engelberg le contrat de coopération pour le « Bureau national de coordination œcuménique pour l’ aumônerie dans les services de santé ». Ce projet novateur renforce la collaboration œcuménique des Églises et assure leur présence ainsi que leur influence dans le domaine de la santé au niveau national.

Une réponse commune aux défis de société

Le bureau national de coordination œcuménique est créé en tant que plate-forme commune de l’EERS, de la Conférence centrale et de la CES, afin de représenter de manière ciblée et efficace les intérêts des Églises dans les services de santé. Les décisions en matière de politique de la santé se prennent de manière croissante au niveau fédéral – une évolution qui incite les Églises à coordonner leur action. L’objectif du bureau de coordination est d’intégrer à temps les perspectives des Églises dans les stratégies de politique de santé et de promouvoir la collaboration entre les Églises, les autorités et les institutions : « Notre aumônerie mérite aussi une forte représentation nationale. Avec le service de coordination, nous faisons voix commune pour faire valoir efficacement les préoccupations des Églises dans les services de santé et pour assumer notre responsabilité envers les personnes dans des situations de vie exigeantes », souligne l’évêque Markus Büchel. Des thèmes tels que la démence, les soins palliatifs, le Spiritual Care et la protection des données sont au centre des préoccupations.

Ancrage structurel et tâches du service de coordination

Le bureau de coordination est créé sous la forme d’une société simple dans laquelle les trois organismes responsables sont représentés à parts égales. Un comité de pilotage assume la direction stratégique, tandis qu’une personne ou une équipe mandatée se charge du travail opérationnel. Le financement du poste est partagé entre la Conférence centrale (60%) et l’EERS (40%). Le poste de coordination coûtera CHF 180’000 par an. Roland Loos, président de la Conférence centrale, souligne la valeur de l’engagement œcuménique : « La création du bureau national de coordination est un signe important du poids de la collaboration œcuménique. Ensemble, nous pouvons renforcer la présence de l’aumônerie d’Église ».

Le projet, qui a été développé dans le cadre d’un processus participatif de plusieurs années, souligne l’importance de la collaboration œcuménique. La diversité des compétences cantonales et confessionnelles n’est pas seulement respectée, mais utilisée comme ressource pour des solutions innovantes : « La diversité des compétences cantonales et confessionnelles est une grande force qui nous permet de développer des solutions innovantes et viables. Ensemble, nous pouvons ainsi réagir aux défis en constante évolution du système de santé et renforcer encore la pertinence sociale de l’aumônerie », explique Rita Famos, présidente de l’EERS.

Démarrage au printemps 2025

Le bureau de coordination débutera son travail au printemps 2025. Il doit garantir que les voix des Églises soient entendues dans les débats en lien avec la politique de la santé et que l’aumônerie d’Église continue à être perçue comme un élément indispensable du système de santé.



Bénévoles de l'Église catholique

Rapport sur les sorties d'Eglise en 2023 et les bénévoles de l'Eglise.

Il y a plus d’un an paraissait l’étude sur les abus sexuels dans l’Église catholique. Le rapport a ébranlé de nombreuses personnes, l'Église catholique a perdu de sa crédibilité et, en conséquence, le nombre de départs a continué d'augmenter l'année dernière. Ainsi, 67 497 personnes ont quitté l'Église catholique en 2023. Ce qui signifie que le taux a à peu près doublé.

Mais qu’en est-il des personnes qui s’engagent bénévolement dans l’Église ? Mais qu'en est-il des personnes qui s'engagent bénévolement dans l'Église ? Ont-elles, elles aussi, perdu confiance en leur Église au cours des dernières années ? L'Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) s'est penché sur cette question à l'aide d'un ensemble de données provenant du diocèse de Saint-Gall : Même si les chiffres absolus montrent une légère tendance à la baisse, les chiffres sont restés relativement stables. Actuellement, environ cinq pour cent des fidèles s'engagent dans leur Église, soit environ 12'000 personnes au total. 

L'Église devrait prendre soin de ses collaborateurs ecclésiaux (qu'ils soient bénévoles ou professionnels). Ils sont les visages concrets de l'Église. Ils sont les visages concrets de l'Église. A ce sujet, le SPI donne quelques indications dans son rapport ...

Dominik Michel-Loher, de l'office pastoral de Saint-Gall, donne dans une interview un aperçu et des conseils sur le thème des bénévoles dans le diocèse de Saint-Gall. Le bénévolat est fatigant, mais il vaut la peine ...



« La voie synodale laisse des textes, mais surtout des traces »

Les enseignements à tirer de la voie synodale en Allemagne

En 2019, les évêques allemands et le Comité central des catholiques allemands ont invité la Conférence centrale à désigner l’un des deux observateurs de la Suisse appelés à participer à la voie synodale allemagne. Celle-ci a confié cette tâche à son ancien secrétaire général Daniel Kosch. Depuis 2020, ce dernier a participé aux cinq assemblées synodales ainsi qu’à plusieurs conférences en ligne, dont la dernière s’est déroulée du 9 au 11 mars 2023 à Francfort.

Parmi les observations retenues dans son compte-rendu final, Daniel Kosch met l’accent sur le fait que le chemin synodal n’a pas uniquement débouché sur des textes. L’éventail des résultats obtenus est en réalité bien plus vaste. On y compte la méthodologie, les bases légales (adoption de statuts et d’un règlement d’organisation), les expériences réalisées au cours du processus, les empreintes laissées non seulement chez les personnes directement impliquées et le public, mais aussi dans les organismes, les diocèses, les paroisses, les associations et les ordres religieux. Mais la démarche allemande a aussi eu un écho dans les pays environnants, à Rome et dans la communauté œcuménique. Les expériences que les personnes concernées par les abus sexuels ont vécues sur la voie synodale ont laissé des traces principalement négatives, dont on ne peut sous-estimer l’importance. Au début du processus en effet, il a été révélé que les abus ont des causes systémiques et qu’il faudra les combattre. Daniel Kosch espère sincèrement que les effets multiples déployés en Allemagne auront désormais un impact sur le processus synodal mondial.

En ce qui concerne la suite de la procédure en Suisse, le bilan esquissé par Daniel Kosch se résume en quatre points :

  1. La synodalité a besoin d’un caractère obligatoire ainsi que d’espaces et de processus dans lesquels elle peut être expérimentée et développée concrètement.
  2. Les processus synodaux doivent se pencher sur des foyers de crise et des défis importants, et conduire à des orientations pour l’avenir. Cela nécessite une concentration thématique, une compétence théologique et une focalisation sur des résultats contraignants. Les événements synodaux ponctuels et la synodalité à titre d’activité accessoire ne présentent pas une grande utilité.
  3. Parce que les grandes questions sont pour la plupart des interrogations communes, et parce qu’il est aussi question de visibilité et de transparence, l’échelon national est important pour les projets synodaux. Cela vaut aussi pour la Suisse, malgré la diversité linguistique et culturelle.
  4. La synodalité est toujours contextuelle et constitue toujours un processus d’apprentissage. Il s’agit de tirer les enseignements des expériences recueillies en Allemagne et ailleurs, mais pas de les copier. 

Daniel Kosch établit la synthèse du chemin synodal allemand dans un entretien publié sur cath.ch.



[Bitte nach "französisch" übersetzen:] © FEDEC-VD

Un guide pour dynamiser le bénévolat en Eglise

Aider les bénévoles à s’épanouir dans la diversité de leurs services. Telle est la principale finalité du guide «En Eglise, collaborer avec les bénévoles», édité par l’Eglise catholique dans le canton de Vaud (ECVD).

Ils font des lectures à l’Eglise, servent des repas aux réfugiés ou encore siègent dans les conseils de paroisses. Ce sont 6’000 à 7’000 personnes du canton de Vaud qui, souvent dans l’ombre, donnent gratuitement de leur temps et leur énergie pour l’Eglise et pour leur prochain, dans une très grande diversité de services. Le nouveau guide se veut un premier pas pour mettre en lumière l’engagement inestimable de ces bénévoles.

Le guide se conçue comme une «boîte à outils» du bénévolat et allie réflexion de fond et applications concrètes. Elle se compose de deux parties principales. La première est de type théologique et anthropologique. La source et les fondements du bénévolat en Eglise y sont approfondis. La seconde partie présente des fiches thématiques consacrées aux étapes clés de l’engagement bénévole. Elles permettent de renforcer les pratiques et les compétences des acteurs du bénévolat, de recueillir des idées et suggestions, d’approfondir les sujets en équipe, ainsi que de susciter des initiatives audacieuses, assure la publication. On y trouve entre autres des conseils sur le suivi et l’accompagnement des bénévoles, la formation de ces personnes, et la nécessité de leur apporter une reconnaissance. La nouvelle publication s’adresse en priorité aux agents pastoraux et aux personnes de références en Eglise. (source: cath.ch)

Télécharger le guide

Projet bénévolat de l'ECVD

Dossier bénévolat (relais nr. 22; octobre 2017)



«Le bénévole type est une femme de plus de 40 ans»

Premiers résultats de l’enquête sur l’engagement bénévole au sein de l’ECVD.

Pour mieux comprendre l’engagement bénévole, l’Eglise catholique dans le canton de Vaud (ECVD) a initié cette année une démarche sur ce thème. Les résultats du sondage lancé à mi-avril donnent des pistes pour pouvoir mettre en place des outils concrets.

Article avec les résultats publié dans le journal «relais No 16 - juin 2016»



Corporations de droit public ecclésiastique à l’ère de la sécularisation

Rapport de la Conférence centrale pour un développement moderne du droit étatique des religions.

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Dossier bénévolat

Le certificat de travail pour les bénévoles

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