«On le sait bien: ceux que l’on donne pour morts vivent encore longtemps!»
Où se dirige l’Eglise catholique romaine en Suisse s’agissant du nombre de ses membres si l’on s’en réfère aux tendances observées au cours des années passées ? C’est à ces questions que l'Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) à répondre dans sa dernière étude consacré à l’évolution de l’effectif des membres de l’institution ecclésiale.
Tout d’abord, un dicton se vérifie: « Ceux que l’on donne pour morts vivent encore longtemps. » Les chiffres et les pronostics établis pour l’Eglise catholique incitent à croire que l’effectif de ses membres demeurera assez stable au cours des dix prochaines années. Cependant, au vu de la diminution attendue de la part que représenteront les catholiques au sein d’une population globale en croissance, le soutien dont jouit l’Eglise au sein de la collectivité pourrait bien continuer à faiblir. A cela s’ajoute que l’impression de stabilité de l’Eglise catholique est trompeuse pour trois raisons:
La statistique ecclésiale invite dès lors les deux grandes Eglises à examiner les choses de plus près et à agir.