Rencontre de la présidence de la Conférence centrale avec le nonce, Mgr Thomas E. Gullickson
Le 23 août dernier, le nonce apostolique en Suisse, l’archevêque Thomas E. Gullickson, s’est joint à une partie d’une séance de la présidence de la Conférence centrale. Les objectifs assignés à cette première ren-contre étaient de faire connaissance avec le nonce, de lui fournir des informations au sujet de la Conférence centrale et de son activité au service de l’Eglise et de la société, et, enfin, de procéder avec lui à un échange de vues.
Ouverture et simplicité
La discussion a été très ouverte et empreinte de simplicité. Des questions touchant la collaboration entre la Conférence des évêques suisses et la Conférence centrale, ainsi que la mission de cette dernière considé-rée dans le contexte des compétences propres de tout évêque au sein de son diocèse ont été évoquées. La discussion a porté également sur les rapports entre l’Eglise catholique et l’Etat en Suisse – cela par com-paraison avec les expériences faites à ce propos par le nonce dans d’autres pays – ainsi que sur les ap-proches différentes du droit public ecclésiastique et du rôle des corporations au gré des conceptions cano-niques et théologico-ecclésiales en la matière. Mgr Thomas E. Gullickson est favorable, quant à lui, à une attitude pragmatique: à ses yeux, il convient de tirer le meilleur parti possible des règles que l’Etat institue.
La Conférence centrale: «meilleure qu’imaginée»
A la fin de l’entretien, le nonce a encouragé la Conférence centrale à poursuivre sur la voie de la collabora-tion avec la Conférence des évêques, même si cela n’est pas simple. Ses propos se sont achevés par cette remarque: «L’image que je nourrissais de la Conférence centrale ne s’est aucunement révélée pire que celle que j’avais au départ. Les choses se sont mieux passées que je l’imaginais.»