Il ne se passe guère de jour sans que quelqu’un fasse un commentaire sur l’intelligence artificielle et place cette technologie quelque part entre le sauveur du monde et son destructeur. Dans les églises et les paroisses aussi, on fait activement des essais avec ChatGPT ou les outils de génération artistique, ce qui était de l’ordre de la science-fiction jusqu’alors. Et ce n’est peut-être qu’une question de temps pour que l’on doive préciser à la fin d’une prédication ou d’une conférence : « Proudly presented by Google DeepMind ».

À peine avons-nous eu le temps d’apprendre pendant la pandémie à transposer des formats de formation et de culte analogique dans l’espace virtuel et avons-nous acquis le savoir nécessaire du point de vue didactique et méthodologique qu’une autre avancée technologique nous arrive à grande vitesse. À côté du monde virtuel et physique, il semble qu’avec le métavers – à savoir des univers 3D collectifs pouvant être façonnés librement – une forme d’expérience de la réalité tout à fait différente devienne possible.

Ainsi, l’Église non plus ne peut se dispenser de se confronter à la force et au pouvoir de changement possible de la numérisation et de mener une réflexion théologique et éthique sur les chances et les défis liés à ces nouvelles technologies.

C’est ce que le résau FORMATOINEplus propose de faire lors d’un colloque organisé le 5 octobre 2023 à Bâle, dans le cadre de discussions (panels) et d’ateliers, en mettant l’accent sur le travail de formation et d’éducation dans l’Église

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