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[Translate to italienisch:] ©Abtei Saint-Maurice

Regret du retour de l'abbé Jean Scarcella dans ses fonctions

Prise de position de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) du 11 mars 2025

Au vu des informations disponibles publiquement sur l'abbé et différents membres de l'abbaye de Saint-Maurice dans le Bas-Valais, nous regrettons que l'abbé Jean Scarcella ait décidé de reprendre ses fonctions. En effet, d'une part, de nombreuses personnes, surtout en Suisse romande, sont désagréablement touchées par l'effacement des responsabilités. D'autre part, le fait que l'abbé Scarcella redevienne membre de la Conférence des évêques suisses porte atteinte à la crédibilité des mesures que cette dernière et la Conférence centrale (RKZ) et la KOVOS prennent avec beaucoup d'engagement contre les abus.

Le 17 octobre 2024, la procureure générale du canton du Valais, Beatrice Pilloud, a ordonné le classement de diverses procédures expressément en raison de la prescription et non parce que les reproches seraient infondés. Elle l'a d'ailleurs exprimé dans des interviews.

Si l'abbé Jean Scarcella interprète la décision juridique de clore les procédures à son encontre et à celle de ses confrères dans le sens d'une innocence morale, il est difficile de le comprendre, surtout de la part d'un homme d'Église. Depuis 2009, il occupe une fonction dirigeante au sein de la vénérable abbaye, dont il est l'abbé depuis 2015. Il porte donc inévitablement une responsabilité pour ce qui se serait passé durant ces années.

Nous réaffirmons de notre côté ce que les évêques suisses ont également retenu aujourd'hui, à savoir que nous poursuivrons avec détermination notre engagement pour la mise en œuvre de mesures de prévention et d'intervention dans le domaine des abus sexuels. Nous apprécions tout particulièrement d'avoir pu collaborer de manière très intensive et constructive avec la Conférence des évêques et la KOVOS au cours des derniers mois, et de nous être engagés ensemble sur cette voie aujourd'hui.

Roland Loos, président de la Conférence centrale
Urs Brosi, secrétaire général de la Conférence centrale



Consulenza alle vittime indipendente in tutta la Svizzera in vigore dall’inizio di gennaio 2025

Misure contro gli abusi sessuali e il relativo occultamento nel contesto della Chiesa cattolica romana in Svizzera.

Nel corso del 2025 la Chiesa cattolica romana metterà in atto nuove cooperazioni, standard e procedure per impedire gli abusi sessuali e il relativo occultamento e offrire un sostegno professionale alle vittime ovunque in Svizzera. Dall’inizio dell’anno gli uffici di segnalazione ecclesiastici non offrono più un servizio di consulenza alle vittime, bensì indirizzano sistematicamente agli uffici di consulenza alle vittime riconosciuti a livello cantonale, dove le persone interessate possono ricevere sostegno e consulenza indipendenti. Nel corso dell’anno saranno introdotti una guida per gestire i fascicoli del personale e valutazioni su base scientifica per futuri operatori pastorali, al fine di definire i presupposti utili a ridurre al minimo i rischi. Dall’inizio di gennaio il servizio nazionale «Abuso nel contesto ecclesiale» dispone di maggiori risorse per promuovere la concretizzazione e l’attuazione dell’intero pacchetto di misure.

Comunicato stampa CVS-RKZ-kovos del 29 gennaio 2025

Scheda informativa sullo stato dell’attuazione delle misure decise nel 2023 e passi successivi



Inizio della fase di sperimentazione sinodale

La prima Giornata della Sinodalità apre la fase di sperimentazione sinodale a livello nazionale (2025-2029)

La Chiesa cattolica in Svizzera vuole diventare più sinodale. Tra il 2025 e il 2029, le procedure, i processi e le forme di partecipazione, dall’identificazione dei temi alla presa di decisioni, devono essere riviste, sviluppate e sperimentate a livello nazionale. La fase di sperimentazione sinodale serve a questo scopo.

La prima giornata della Sinodalità si è svolta il 3 dicembre 2024 presso il Monastero di Engelberg per segnare l'inizio della fase di sperimentazione sinodale.

Per saperne di più, leggi su synodal.ch



Bénévoles de l'Église catholique

Rapport sur les sorties d'Eglise en 2023 et les bénévoles de l'Eglise.

Il y a plus d’un an paraissait l’étude sur les abus sexuels dans l’Église catholique. Le rapport a ébranlé de nombreuses personnes, l'Église catholique a perdu de sa crédibilité et, en conséquence, le nombre de départs a continué d'augmenter l'année dernière. Ainsi, 67 497 personnes ont quitté l'Église catholique en 2023. Ce qui signifie que le taux a à peu près doublé.

Mais qu’en est-il des personnes qui s’engagent bénévolement dans l’Église ? Mais qu'en est-il des personnes qui s'engagent bénévolement dans l'Église ? Ont-elles, elles aussi, perdu confiance en leur Église au cours des dernières années ? L'Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) s'est penché sur cette question à l'aide d'un ensemble de données provenant du diocèse de Saint-Gall : Même si les chiffres absolus montrent une légère tendance à la baisse, les chiffres sont restés relativement stables. Actuellement, environ cinq pour cent des fidèles s'engagent dans leur Église, soit environ 12'000 personnes au total. 

L'Église devrait prendre soin de ses collaborateurs ecclésiaux (qu'ils soient bénévoles ou professionnels). Ils sont les visages concrets de l'Église. Ils sont les visages concrets de l'Église. A ce sujet, le SPI donne quelques indications dans son rapport ...

Dominik Michel-Loher, de l'office pastoral de Saint-Gall, donne dans une interview un aperçu et des conseils sur le thème des bénévoles dans le diocèse de Saint-Gall. Le bénévolat est fatigant, mais il vaut la peine ...



« La voie synodale laisse des textes, mais surtout des traces »

Les enseignements à tirer de la voie synodale en Allemagne

En 2019, les évêques allemands et le Comité central des catholiques allemands ont invité la Conférence centrale à désigner l’un des deux observateurs de la Suisse appelés à participer à la voie synodale allemagne. Celle-ci a confié cette tâche à son ancien secrétaire général Daniel Kosch. Depuis 2020, ce dernier a participé aux cinq assemblées synodales ainsi qu’à plusieurs conférences en ligne, dont la dernière s’est déroulée du 9 au 11 mars 2023 à Francfort.

Parmi les observations retenues dans son compte-rendu final, Daniel Kosch met l’accent sur le fait que le chemin synodal n’a pas uniquement débouché sur des textes. L’éventail des résultats obtenus est en réalité bien plus vaste. On y compte la méthodologie, les bases légales (adoption de statuts et d’un règlement d’organisation), les expériences réalisées au cours du processus, les empreintes laissées non seulement chez les personnes directement impliquées et le public, mais aussi dans les organismes, les diocèses, les paroisses, les associations et les ordres religieux. Mais la démarche allemande a aussi eu un écho dans les pays environnants, à Rome et dans la communauté œcuménique. Les expériences que les personnes concernées par les abus sexuels ont vécues sur la voie synodale ont laissé des traces principalement négatives, dont on ne peut sous-estimer l’importance. Au début du processus en effet, il a été révélé que les abus ont des causes systémiques et qu’il faudra les combattre. Daniel Kosch espère sincèrement que les effets multiples déployés en Allemagne auront désormais un impact sur le processus synodal mondial.

En ce qui concerne la suite de la procédure en Suisse, le bilan esquissé par Daniel Kosch se résume en quatre points :

  1. La synodalité a besoin d’un caractère obligatoire ainsi que d’espaces et de processus dans lesquels elle peut être expérimentée et développée concrètement.
  2. Les processus synodaux doivent se pencher sur des foyers de crise et des défis importants, et conduire à des orientations pour l’avenir. Cela nécessite une concentration thématique, une compétence théologique et une focalisation sur des résultats contraignants. Les événements synodaux ponctuels et la synodalité à titre d’activité accessoire ne présentent pas une grande utilité.
  3. Parce que les grandes questions sont pour la plupart des interrogations communes, et parce qu’il est aussi question de visibilité et de transparence, l’échelon national est important pour les projets synodaux. Cela vaut aussi pour la Suisse, malgré la diversité linguistique et culturelle.
  4. La synodalité est toujours contextuelle et constitue toujours un processus d’apprentissage. Il s’agit de tirer les enseignements des expériences recueillies en Allemagne et ailleurs, mais pas de les copier. 

Daniel Kosch établit la synthèse du chemin synodal allemand dans un entretien publié sur cath.ch.



Corporations de droit public ecclésiastique à l’ère de la sécularisation

Rapport de la Conférence centrale pour un développement moderne du droit étatique des religions.

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Dossier bénévolat

Le certificat de travail pour les bénévoles

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