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Urs Brosi élu secrétaire général de la Conférence centrale (RKZ)

Communiqué de presse de la Conférence centrale du 26 mars 2022

Lors de leur assemblée plénière des 25 et 26 mars 2022, les délégués de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) ont élu à l’unanimité le théologien et spécialiste du droit canonique Urs Brosi comme secrétaire général de la Conférence centrale. Il succédera le 1er décembre 2022 à Daniel Kosch, qui occupait cette fonction depuis 2001 et qui se retire pour raison d'âge.

Avant son élection, Urs Brosi a précisé qu'il n'était «pas un vendeur qui présente l’Eglise de manière super-géniale». Pour lui, il est plus important "que nous soyons crédibles, que l'Eglise pense et parle de manière théologiquement honnête, que nous vivions à l'intérieur ce que nous annonçons à l'extérieur».

Au nom de la présidence de la Conférence centrale, Renata Asal-Steger a félicité le futur secrétaire général pour son élection. En tant que représentant de longue date de l'Eglise cantonale de Thurgovie et membre de divers organismes au sein de la Conférence centrale et du cofinancement CES-RKZ, Urs Brosi est déjà familiarisé avec les défis et les tâches concrètes qui l'attendent. En conséquence, Renata Asal-Steger a relevé : «C'est une bonne chose que la continuité soit assurée avec l'élection d'Urs Brosi. En même temps, nous nous réjouissons des nouvelles impulsions et du fait qu'il apportera de nouvelles idées et contribuera à façonner le visage de la Conférence centrale».


Urs Brosi (1965) a grandi à Bâle. Après sa maturité, il a étudié la philosophie à Munich et la théologie catholique à Lucerne et à Rome. Après le cours pastoral, il a travaillé quatre ans comme assistant pastoral dans la paroisse de la Trinité à Berne. Il s'est spécialisé en droit canonique à l'université de Münster et a ensuite été assistant scientifique pendant cinq ans à la chaire de droit canonique et de droit public ecclésiastique de l'université de Lucerne. Pendant deux ans, il a travaillé comme responsable de la formation du diocèse de Bâle pour la formation continue des collaborateurs en l'Église. Depuis 2008, il est secrétaire général de l'Église nationale catholique du canton de Thurgovie. En cette qualité, il a jusqu'ici représenté l'Eglise cantonale de Thurgovie au sein de la Conférence centrale et s'est engagé dans des organes de la Conférence centrale et du cofinancement CES-RKZ. 

Au sein de l'Eglise nationale de Thurgovie, il a notamment participé au développement d'une nouvelle péréquation financière et à l'élaboration d'une nouvelle constitution de l'Eglise nationale, ainsi qu'à la construction d'un centre de l'Eglise nationale à Weinfelden. Il est également juge diocésain dans le diocèse de Bâle et a travaillé pendant 20 ans au service de l'aumônerie de l'armée.



Urs Brosi proposé au poste de secrétaire général de la Conférence centrale

Communiqué de presse de la Conférence centrale du 10 janvier 2022

Le théologien et canoniste de 56 ans Urs Brosi est appelé à devenir le nouveau secrétaire général de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse le 1er décembre 2022. La présidence de la Conférence centrale proposera son élection à l’assemblée plénière des 25 et 26 mars 2022. Urs Brosi succédera à Daniel Kosch, qui occupe ce poste depuis 2001 et prendra sa retraite à la fin de l’année.

La présidence de la Conférence centrale a décidé de proposer à l’assemblée plénière des 25 et 26 mars 2022 d’élire Urs Brosi, diplômé en théologie, licencié en droit canon, au poste de secrétaire général. Si l’assemblée plénière confirme cette élection, Urs Brosi rejoindra la Conférence centrale le 1er novembre 2022 et succédera à Daniel Kosch le 1er décembre 2022.

Après l’obtention de la maturité fédérale au gymnase de Bâle, Urs Brosi (*1965) a étudié la philosophie, la théologie et le droit canonique à Munich, Lucerne, Rome, Bâle et Münster i.W. Il a acquis des expériences professionnelles dans la pastorale paroissiale avant d’occuper le poste d’assistant scientifique à l’Université de Lucerne puis celui de responsable de la formation au diocèse de Bâle. Depuis 2008, Urs Brosi est le secrétaire général et le directeur de l’Eglise nationale catholique du canton de Thurgovie. A cela viennent s’ajouter ses activités accessoires en tant que chargé de cours de droit canon et de droit public ecclésiastique, juge diocésain et expert, ainsi que des fonctions dirigeantes au sein de l’aumônerie de l’armée.

En sa qualité de président du Groupe spécialisé 2 (domaine de tâches : activités médiatiques à l’échelon régional), membre de la Commission de planification et de financement CES-Conférence centrale et membre de la Commission du droit public ecclésiastique et du droit régissant la religion, Urs Brosi est déjà une personnalité bien connue des délégué-e-s à la Conférence centrale et des organismes paritaires CES-Conférence centrale.

En portant son choix sur Urs Brosi, la présidence de la Conférence centrale a la conviction de proposer un candidat au bénéfice de qualifications exceptionnelles et d’une vaste expérience professionnelle.

Parallèlement aux tâches à accomplir au service de la Conférence centrale dans son rôle de faîtière des organisations ecclésiastiques cantonales en Suisse, le nouveau secrétaire général assumera également la conduite des organismes communs de la CES et de la Conférence centrale, qui se chargent notamment du cofinancement des tâches pastorales de l’Eglise catholique à l’échelon national et à celui des régions linguistiques. Cette coopération entre la CES et la Conférence centrale est régie par une convention de collaboration conclue en 2015 ainsi que par d’autres réglementations contractuelles.

Curriculum vitae de Urs Brosi

 



Il contratto per il progetto pilota sullo studio della storia dello sfruttamento sessuale nell’ambito della Chiesa cattolica romana in Svizzera è stato firmato

Comunicato stampa di CVS/RKZ/KOVOS del 6 dicembre 2021

Moltissime persone hanno patito grandi sofferenze a causa degli abusi sessuali nell’ambito della Chiesa cattolica romana in Svizzera. Un riesame scientifico è un dovere innanzitutto nei confronti delle vittime – anche per trarne un insegnamento per il futuro. La Conferenza dei vescovi svizzeri (CVS), la Conferenza delle unioni degli ordini religiosi e delle altre comunità di vita consacrata in Svizzera (KOVOS) e la Conferenza centrale cattolica romana della Svizzera (RKZ) hanno affidato all’Università di Zurigo il compito di realizzare uno studio sulla storia dello sfruttamento sessuale nell’ambito della Chiesa cattolica romana in Svizzera dalla seconda metà del XX secolo. A novembre 2021 è stato firmato il contratto. Come prossimo passo le responsabili del progetto costituiranno il gruppo di ricerca e definiranno il modo di procedere. L’avvio effettivo del progetto è previsto per marzo 2022 e allora le committenti e i ricercatori informeranno in modo dettagliato sul progetto. 

Questo incarico è un’importante tappa verso il riesame della tematica degli abusi sessuali nel contesto della Chiesa cattolica romana in Svizzera.

Un gruppo di ricerca del Seminario storico dell’Università di Zurigo (UZH) è incaricato di realizzare uno studio indipendente e di natura storica. Si tratta di un progetto pilota. Lo studio deve valutare le condizioni quadro per riesaminare dal punto di vista storico lo sfruttamento sessuale in ambito ecclesiale dalla seconda metà del XX secolo e costruire in tal modo la base per futuri progetti di ricerca. Il progetto è diretto dalle professoresse Monika Dommann e Marietta Meier. Un consiglio scientifico nominato dalla Società svizzera di storia (SSS) garantisce la qualità scientifica e l’indipendenza del progetto.

Il mandato affidato all’UZH e alla SSS esclude qualunque intromissione nel progetto da parte delle committenti e di terzi. Le committenti sono convinte che questa indipendenza serva a rendere giustizia alle vittime. Pertanto lo studio pilota deve anche mostrare in che modo si dovrà tener conto della voce delle vittime in futuro.

Ora che sono stati firmati i contratti si sta costituendo un gruppo di ricerca. Non appena questo esisterà e il lavoro di ricerca potrà iniziare, a marzo 2022 saranno fornite ampie informazioni in merito al progetto. Per garantire l’indipendenza scientifica e consentire un lavoro di ricerca indisturbato, i media e il pubblico saranno informati nuovamente solo quando saranno disponibili i risultati dello studio. I suddetti risultati saranno riportati in un rapporto conclusivo che sarà pubblicato in tedesco, francese e italiano. Una volta che questo rapporto finale sarà disponibile, le committenti valuteranno i passi successivi.

Contatto:

Stefan Loppacher, codirettore della commissione di esperti «Abusi sessuali in ambito ecclesiale» della Conferenza dei vescovi svizzeri, tel. 079 301 58 67, e-mail: 
stefan.loppacher(at)fgsbk.ch

Allegato:

Quattro domande a Mons. Joseph Maria Bonnemain, vescovo della diocesi di Coira, responsabile di settore della commissione di esperti «Abusi sessuali in ambito ecclesiale» della Conferenza dei vescovi svizzeri. Prima della nomina a vescovo, Mons. Bonnemain è stato segretario della commissione di esperti dal 2002 al 2021.

Informazioni della Società svizzera di storia (SSS) sul progetto:

https://www.abusocontestoecclesiale.ch/

Su questo sito, i contratti tra SBK/RKZ/KOVOS e UZH come con la SSS sono ora accessibili pubblicamente. 

Informazioni della Prof.ssa Dr.ssa Monika Dommann e della Prof.ssa Dr.ssa Marietta Meier sul progetto:

Sito Internet di Monika Domman sul progetto 

Sito Internet di Marietta Meier sul progetto



Engagement renforcé en faveur de l’aumônerie dans les services de santé et sur Internet

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 26 et 27 novembre 2021 à Zurich

À partir de 2022, la Conférence centrale octroiera des fonds en vue de mettre sur pied un bureau de coordination œcuménique de l’aumônerie dans les services de santé et pour les activités d’aumônerie sur Internet. Cette décision ainsi que d’autres concernant les subsides financiers alloués aux institutions ecclésiastiques sur le plan national et régional figuraient au cœur de l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 26 et 27 novembre 2021. En outre, Renata Asal-Steger a été réélue présidente à l’unanimité pour la période de mandat 2022-2023 ainsi que les cinq membres de la présidence de la Conférence centrale.

Communiqué de presse du 1er décembre 2021

 



© Vera Rüttimann

En avant. Ensemble. Des sources d’inspiration pour des changements courageux en Église.

Communiqué de presse concernant RKZ Focus du 6 septembre 2021 à Berne

Depuis longtemps déjà, on parle beaucoup de renouveler l’Église. Le processus synodal que le Pape François a appelé de ses vœux dans le monde entier sera bientôt lancé. Mais comment parvenir à amorcer un véritable changement? Lors de sa manifestation de réseautage au niveau national, la Confé-rence centrale a invité pour la première fois ses hôtes à prendre une part active à la réflexion: au cours d’entretiens, la centaine de participantes et participants ont mis point des principes directeurs propices au franchissement de pas hardis. Une tendance générale s’est clairement dessinée: il faut que les choses bougent. Mais cela ne se concrétisera qu’à condition que tout le monde coopère, que des déci-sions soient prises et que celles-ci soient mises en œuvre.

Communiqué de presse du 16 septembre 2021
Nuage de mots concernant des sources d’inspiration pour des changements courageux en Église
Galerie de photographies



La Conférence centrale participe au traitement des cas d’abus sexuels commis au sein de l’Eglise ca-tholique

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale du 26 juin 2021

Lors de sa deuxième assemblée plénière de 2021, la Conférence centrale s’est prononcée en faveur d’une participation à divers projets: elle soutient l’Etude historique sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique en Suisse, s’engagera pour la mise en place d’un bureau de coordination de l’aumônerie en milieu hospitalier, poursuivra son engagement au sein de l’organisation de soutien du Forum politique Berne et soutiendra financièrement «oeco Eglises pour l’environnement» dans le développement de sa présence en Suisse romande ainsi que l’association «Allianz Gleichwürdig Katholisch» dans son processus de professionnalisation. La Conférence centrale a également examiné une multitude de questions financières et mené des réflexions sur sa collaboration avec la Conférence des évêques suisses.

Communiqué de presse du 2 juillet 2021

 



« Nous avons besoin les uns des autres »

La CES et la RKZ se sont rencontrées le 8 juin 2021 à Einsiedeln

L’ensemble de la Conférence des évêques suisses (CES) et une délégation du même nombre de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) se sont rencontrés pour la première fois le 8 juin 2021.

La rencontre a eu lieu, sur invitation de la CES, à l’Abbaye d’Einsiedeln, dans le contexte du processus « En chemin ensemble pour renouveler l’Église ». Les sujets principaux abordés ont été la collaboration entre la CES et la RKZ, ainsi que la question des perspectives communes pour une Église de demain présente dans la société. Les discussions ont révélé beaucoup de points communs, ce qui a fait dire à Stefan Müller (RKZ), lors du dernier tour de table, que « nous avons en commun tout l’essentiel ». Et Mgr Jean-Marie Lovey (CES) s’est déclaré heureux de la netteté avec laquelle le « désir commun de servir les hommes et l’Évangile » s’était fait sentir.  

« Pas de gouvernement de l’Église de Suisse »

Voir ce qui était commun a aussi révélé la différence de fonctionnement entre les deux organisations. Dans sa présentation de la CES telle qu’elle se perçoit, son président, Mgr Felix Gmür, a relevé qu’il ne s’agissait pas d’un « gouvernement de l’Église de Suisse », mais d’une « plateforme des évêques diocésains, des abbés territoriaux et des évêques auxiliaires » dont « l’échange fraternel » constitue le cœur. La prise en charge de tâches qui concernent tous les diocèses et la société entière, comme les questions bioéthiques, viennent seulement en second lieu. L’autonomie de chaque évêque reste intacte. La CES échange avec différents partenaires, dont la RKZ est le plus important.

« Il est grand temps pour une rencontre avec toute la CES »

La présentation de la RKZ par sa présidente, a permis de comprendre qu’il s’agit d’une organisation qui amène, par des processus démocratiques, à des décisions sur les affaires nationales de l’Église catholique. La RKZ juge essentielle la collaboration avec la CES et il est ainsi « grand temps, 50 ans après la fondation de la RKZ en 1971, pour une rencontre avec toute la CES ».

« Trouver des solutions et prendre aussi en compte le point de vue de l’autre »

De nombreuses prises de position dans la discussion sur la question de la « collaboration » ont porté sur la conception de base de la collaboration : ce ne sont pas les institutions qui doivent être au centre mais l’objectif commun du « bien de l’ensemble du peuple de Dieu ». Et, lors du travail dans les organes, il faut garder à l’esprit ces deux choses : que les membres de la CES et de la RKZ se rencontrent, d’une part, en tant que délégués de leurs institutions mais aussi, d’autre part, en tant que baptisés. Lorsqu’ils collaborent, les délégués de la RKZ n’agissent donc pas seulement comme des « financeurs » et les évêques pas seulement comme des « dispensateurs de sacrements ». Au contraire, ces priorités différentes offrent la chance enrichissante d’examiner un sujet dans la perspective de l’autre.

Il faut s’efforcer, dans un dialogue franc, de se battre pour des solutions assumées ensemble et de « se serrer les coudes » pour ce qui est commun, comme l’a formulé Thomas M. Bergamin (RKZ). Il n’est cependant pas toujours possible d’éviter les différends et les divergences, ni à l’interne de chaque organisation, ni entre la RKZ et la CES. Il est important alors d’en parler à temps et de clarifier comment vouloir les gérer.

La nécessité de poser des limites a aussi été évoquée. Il faut se concentrer, avec les forces à disposition, sur ce qui est faisable ensemble au niveau suisse et à l’échelon des régions linguistiques. Et il faut reconnaître que de nombreuses choses importantes pour l’Église ne sont ni faisables ni disponibles à l’échelon de la CES et de la RKZ.

Perspectives communes pour l’Église de demain

Avant la rencontre, la CES et la RKZ s’étaient mises d’accord sur le fait de ne traiter qu’une seule question relative au large sujet du « renouveau de l’Église », à savoir : quels défis stratégiques la CES et la RKZ relèveront-elles ensemble pour que l’Église catholique reste à l’avenir également une protagoniste et une voix importante dans la société au niveau suisse ?

Deux aspects sont ressortis clairement des discussions des groupes de travail : la perte de crédibilité et d’importance d’une part ; l’exigence de donner la priorité à l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui, d’autre part. Erwin Tanner, secrétaire général de la CES, a souligné, à ce propos, combien il était important de vaincre le « mutisme » et de passer « de la culture du moi à la culture de Dieu ». Daniel Kosch, son pendant à la RKZ, a souligné que « donner la priorité à l’Évangile signifie aussi dépasser des attitudes contradictoires en elles-mêmes – par exemple par rapport aux droits humains et à l’égale dignité de tous les enfants de Dieu ».

« De nombreuses questions restent ouvertes »

Lors de l’évaluation de la journée, les voix les plus nombreuses constataient avec une certaine surprise et un certain soulagement que la CES et la RKZ partageaient nombre de convictions fondamentales et de souhaits. Celles et ceux qui ne travaillent pas dans des organes communs ont particulièrement souligné la valeur de la rencontre et des échanges personnels. Ceux-ci ne créent pas seulement une base commune mais peuvent aussi aider à gérer les divergences d’opinions. Diverses interventions ont bien montré que les points de vue pouvaient être différents sur la gestion des abus, sur le rôle spécifique de la RKZ dans la structure générale de l’Église, sur une conception plus précise de ce que signifie « se parler d’égal à égal » pour la CES et la RKZ, si souvent souhaité, ainsi que sur l’avenir du système dual dans une société en mutation, tout comme sur la vision de l’Église. Il s’est toutefois aussi avéré clairement que les avis – également sur la question de savoir d’où vient le « renouveau » de l’Église et quel renouveau est souhaitable- ne divergent pas seulement entre la CES et la RKZ mais également à l’interne de chaque institution.

Un pas petit mais important

Il n’était pas prévu de prendre des décisions concrètes. Mais il y a des idées concrètes sur la manière de continuer le travail.

  • La base juridique de la collaboration entre la CES et la RKZ est une convention de l’année 2015. Un petit groupe de travail, puis le conseil de coopération, en tant qu’organe principal de cette collaboration, évalueront comment cette convention a été mise en œuvre et traiteront les conceptions différentes sur certaines dispositions.
  • Les différents organes communs du cofinancement CES-RKZ, partiellement existant depuis des décennies, étudieront comment adapter leurs méthodes de travail pour consolider un échange véritable et donner plus d’espace et de poids aux questions stratégiques. Ils doivent se demander encore plus nettement : comment pouvons-nous relever les défis actuels avec des ressources personnelles et financières qui se réduisent ? et où devons-nous avoir le courage d’abandonner ou de transformer ce qui existe ?

En parfaite adéquation avec le processus « En chemin ensemble pour renouveler l’Église », de nombreuses personnes ont qualifié cette première rencontre entre la CES et la RKZ de « pas ». Que celui-ci ait été qualifié de « petit » pas ou de pas « important », tout le monde est tombé d’accord sur le fait que ce n’était ni le « premier » ni le « dernier ». Le chemin se poursuivra, « car nous avons besoin les uns des autres », comme l’a dit Mgr Büchel dans son bilan.

Fribourg et Zurich, 11 juin 2021

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L’aptitude à communiquer, un défi majeur

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale du 20 mars 2021

L’assemblée plénière de la Conférence centrale catholique romaine, tenue en ligne pour la seconde fois, s’est déroulée au terme d’une semaine à la fois agitée et captivante du point de vue de la politique ecclésiale. 

Communiqué de presse du 25 mars 2021

 



Per una maggiore collaborazione e coesistenza verso una pastorale interculturale

Comunicato stampa concernente la Concezione globale per una pastorale migratoria dal 14 dicembre 2020

Le 110 missioni alloglotte della Chiesa Cattolica in Svizzera, apportano un considerevole contributo all’integrazione ecclesiale e sociale dei migranti e dei viaggiatori. La Concezione globale per una pastorale migratoria dovrà ampliare in futuro la concezione della Chiesa come comunità nella diversità.

Documenti:



Apte à prendre des décisions, également à l’heure du Covid-19 et des vidéoconférences

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale du 28 novembre 2020

Pour la première fois de son histoire, l’assemblée plénière de la Conférence centrale a arrêté ses décisions dans le cadre d’une vidéoconférence. Au-delà de la pandémie de coronavirus, les derniers chiffres des sorties d’Eglise et les événements qui se sont déroulés dans le diocèse de Coire ont suscité l’inquiétude. Aussi, c’est avec d’autant plus de détermination que les délégués ont placé la «cohabitation partenariale» avec la Conférence des évêques suisses au cœur de la stratégie 2020-2023 de la Conférence centrale. Car le cheminement commun vers un renouveau ecclésial apparaît plus crucial que jamais. Cette dynamique s’exprime aussi dans le slogan adopté pour le jubilé de la Conférence centrale en 2021: «En avant. Ensemble».

Communiqué de presse du 3 décembre 2020

 

 



S’interrompre, se mettre en marche, sortir des sentiers battus ou comment s’engager sur la voie d’une Eglise crédible

Communiqué de presse concernant le RKZ Focus du 14 septembre 2020 à Berne.

Plus ouverte, plus humble, plus politique, avec des femmes jouissant d’un statut d’égalité, cohérente dans sa manière d’être et d’agir! Voilà le visage qu’offrirait l’Eglise si, du soir au matin, un miracle venait à se produire. Ces vœux glanés aux quatre coins du pays ont donné le coup d’envoi de la manifestation annuelle à but de réseautage de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse. Les participants étaient invités à rechercher des pistes devant conduire à un renouveau. «Des actes de courage à l’échelle planétaire», telle est l’aspiration qu’a exprimée le vice-président de la Conférence centrale, le Vaudois Roland Loos. A ses yeux, il convient d’inciter les acteurs de tous les horizons à se lancer avec détermination dans des changements radicaux. Des petits et des grands.

Communiqué de presse du 29 septembre 2020

Vidéos sur le thème «Imaginez: durant la nuit un miracle se produit»



Sur la voie d’une Eglise solidaire, crédible et plurielle

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale du 20 juin 2020 à Zurich

Contrainte à renoncer en raison de la pandémie de coronavirus à la tenue d’une assemblée plénière convoquée à l’origine en mars, la Conférence centrale s’est réunie finalement en juin de cette année. Les objets inscrits à l’ordre du jour n’en ont été que plus nombreux. «Il y a des orientations importantes à définir qui débordent de beaucoup le cadre des sujets financiers», a souligné la présidente de la Conférence centrale Renata Asal-Steger dans son message de bienvenue. Au-delà des débats consacrés à ces derniers, les discussions ont porté sur la voie devant conduire à une pastorale interculturelle et à un renouveau de l’Eglise.

Communiqué de presse du 25 juin 2020

 



Au travers de l’élection de Renata Asal-Steger, une femme reprend les rênes de la présidence

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 29 et 30 novembre 2019 à Zurich

Deux temps forts ont marqué la dernière assemblée plénière de la Conférence centrale de la période de mandat 2018-2019: l’intégration de l’Eglise cantonale schwytzoise au sein de la Conférence centrale et le choix porté sur Renata Asal-Steger en tant que présidente de cette dernière. Au-delà, plusieurs sujets importants ont été débattus: le «chemin à entreprendre ensemble pour renouveler l’Eglise», les élections de renouvellement de l’ensemble des organismes, la révision de la clé de répartition des contributions dues à la Conférence centrale, la conclusion de contrats de prestations et des décisions d’ordre financier donnant, pour certaines, lieu à controverse.

Communiqué de presse du 3 décembre 2019



Incontournable concertation – tirer parti des opportunités du système dual

Communiqué de presse et vidéo concernant le RKZ Focus du 9 septembre 2019 à Berne

Nombreux sont les gens, y compris les catholiques, à ne pas connaître cette particularité de l’Église catholique en Suisse: la responsabilité de l’institution est assumée conjointement par deux entités, soit une entité pastorale et une entité de droit public ecclésiastique. La rencontre nationale annuelle de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) a examiné les opportunités et les points de tension du système dual sous différents angles. Rien de moins qu’une révolution est nécessaire à la réussite du processus, a résumé Philippe Eckert, directeur désigné du CHUV, l’Hôpital universitaire de Lausanne. C’est la seule manière d’amener une organisation fondée sur un système dual à agir de façon concertée. Mgr Felix Gmür, président de la Conférence des évêques, et Luc Humbel, président de la RKZ, ont souligné que c’est exactement de cela dont a besoin l’Église catholique.

Communiqué de presse du 24 septembre 2019

Résumé filmé du RKZ Focus 2019

www.rkz.ch/concertation



Voie synodale: la Conférence centrale salue les intentions exprimées par la Conférence des évêques

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 21 et 22 juin 2019 à La Chaux-de-Fonds (NE)

Lors de son assemblée plénière de juin, la Conférence centrale s’est penchée sur la résolution prise par la Conférence des évêques de lancer un processus synodal. En outre, elle a décidé d’augmenter de 2% les fonds destinés au financement des tâches que l’Eglise accomplit à l’échelon national. C’est avec un vif intérêt qu’est attendue l’issue du vote des catholiques schwyzois sur leur adhésion à la Conférence centrale prévu le 30 juin prochain.

Communiqué de presse du 27 juin 2019



Bild von JIN.JAE LEE auf Pixabay

Chacun d’entre nous est une petite pierre, mais ensemble nous formons une mosaïque multicolore

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 22 et 23 mars 2019 à Lucerne

Des propos positifs émis par Mgr Felix Gmür, le président de la CES, à l’endroit de la coopération au sein de l’Eglise, des résultats financiers favorables, un état de situation nuancé établi sur la pastorale des migrants et l’élection de la présidente du conseil synodal de l’Eglise zurichoise, Franziska Driessen-Reding, en tant que membre de la présidence, comptent au nombre des points réjouissants figurant au bilan de la première assemblée plénière de la Conférence centrale de l’année 2019. Malgré ces constats heureux, le président de la Conférence centrale, Luc Humbel, a mis un bémol à cet optimisme en relevant que «ses inquiétudes exprimées lors de la dernière assemblée plénière n’ont pas diminué dans l’intervalle». Mgr Felix Gmür a parlé lui aussi de «l’Eglise en butte à un vent contraire». Enfin, Bernd Nilles, directeur de l’Action de Carême, a uni sa voix à celle du pape François pour poser cette question lancinante: «Entendons-nous le cri de la terre et des pauvres?»

Communiqué de presse du 27 mars 2019



La pastorale des migrants, une chance

Communiqué de presse de 25 mars 2019 concernant le rapport «Pastorale des migrants en Suisse. Enquête sur la situation actuelle: les résultats et leur appréciation».

Environ un tiers des membres de l’Eglise catholique en Suisse sont issus de la migration, une présence qui marque de son empreinte de multiples manières la vie ecclésiale. Afin de tenir compte du multilinguisme et de la diversité culturelle qui en résultent, quelque 110 missions ou aumôneries assurent la prise en charge pastorale de ces fidèles. Chaque année, près de 21’000 services religieux sont célébrés dans plus de 20 langues étrangères et rites différents. Les fonds alloués à la pastorale des migrants s’élèvent à environ 35 millions de francs par an.

Ce ne sont là que quelques exemples des chiffres, données et informations fournis par le rapport «Pastorale des migrants en Suisse» qui est rendu accessible au public intéressé après avoir été débattu par la Conférence des évêques suisses (CES) et la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (Conférence centrale). Ce document a vu le jour dans le cadre d’un projet consacré à l’avenir de la pasto-rale des migrants entrepris en commun par la CES et la Conférence centrale. Il fait le point sur la situation actuelle et en tire des conclusions à propos des ordres de préoccupation suivants:

  • Diversité de la réalité pastorale: un problème ou une chance?
  • Modèles d’avenir et évolutions possibles des missions
  • Sensibilisation des personnes actives dans la pastorale traditionnelle et dans celle des migrants
  • Focalisation du mandat de l’Office migratio sur les tâches pastorales
  • Renforcement du principe de la subsidiarité au niveau des tâches financières et administratives, et répartition plus équitable des fonds

Le rapport a été rédigé par Regula Ruflin et Samuel Wetz (tous deux travaillant au sein de socialdesign ag), Patrick Renz (directeur national de migratio) et Daniel Kosch (Conférence centrale). Ils ont été encadrés dans leur travail par un groupe de pilotage composé de collaborateurs pastoraux engagés dans la pastorale des migrants, de membres d’autorités de droit public ecclésiastique, de collaborateurs des directions dio-césaines ainsi que de représentants de la CES et de la Conférence centrale. Ce groupe de pilotage était présidé par Mgr Jean-Marie Lovey, responsable du domaine de la migration au sein de la CES.

Compte tenu de la démission de Patrick Renz annoncée pour le 31 mars 2019 et des adaptations que re-quiert la planification du projet au vu de son déroulement, tel qu’il a eu lieu jusqu’ici, la CES et la Confé-rence centrale ont décidé de dissoudre le comité de pilotage. Il convient de mettre en place une procédure aussi efficace que possible pour le traitement des questions qui restent encore à clarifier et d’assurer diffé-remment la participation des intéressés à ces travaux.

A la fin de la dernière séance du comité de pilotage tenue le 13 mars 2019, l’évêque compétent, Mgr Jean-Marie Lovey, a exprimé sa gratitude à tous les participants, notamment à Patrick Renz, le directeur national de migratio sortant. A ses yeux, «le mérite le plus important du travail accompli est d’avoir suscité une prise de conscience et fourni la démonstration que la participation de nombreux migrantes et migrants à la vie ecclésiale contribue grandement à stimuler et diversifier celle-ci ainsi qu’à toucher de plus près la réali-té de l’Eglise universelle». Mgr Jean-Marie Lovey a conclu par ces mots: «Si l’on réussit à intensifier la coexistence entre fidèles indigènes et immigrés et à rendre leur cohabitation plus valorisante, la pastorale des migrants représente une grande chance pour l’Eglise catholique en Suisse.»

Regula Ruflin, Samuel Wetz, Patrick Renz et Daniel Kosch (2018). «Pastorale des migrants en Suisse. Enquête sur la situation actuelle: les résultats et leur appréciation», socialdesign, sur mandat du Conseil de coopération de la CES et de la Conférence centrale, Berne.

Téléchargement du rapport



Je suis inquiet …

Déclaration préliminaire de Luc Humbel lors de l'Assemblée plénière de la Conférence centrale des 30 novembre et 1er décembre 2018 à Zurich

Vous savez tous qu’à la Conférence centrale nous veillons sur beaucoup de choses, au sens premier du terme. Il s’agit encore et toujours de rendre possibles et de promouvoir la vie et l’action ecclésiales. Dans l’accomplissement de cette mission, nous ne sommes pas seuls dans la mesure où ce sont les fidèles qui nous donnent les moyens de la mener à bien en acceptant de verser des impôts ecclésiastiques ou des contributions volontaires. En outre, dans le système dualiste qui est le nôtre, nous opérons de concert avec les responsables pastoraux de l’Eglise en Suisse. Qu’il faille toujours lutter pour que cette concertation ait lieu reste un sujet de préoccupation, mais celui-ci tend à être relégué à l’arrière-plan face à d’autres événements qui se sont produits dans l’Eglise ces dernières semaines et qui m’inquiètent bien plus encore.

… au vu de l’ampleur des abus sexuels commis

Je suis inquiet en constatant l’ampleur des abus sexuels dont se sont rendus coupables des prêtres, des religieux et des institutions ecclésiales au cours des décennies passées. Il est nécessaire et bon que nous appelions par leur nom ces fautes commises à large échelle et que nous faisions tout notre possible pour permettre un pardon. Un cheminement douloureux pour tous. La démarche ne sera crédible que si nous avançons dans ce champ de pierres sans nous soucier des efforts qu’elle exige de chacun de nous. Cependant, je suis préoccupé de ce que des montants accrus se révèlent nécessaires pour assurer l’indemnisation des victimes, cela en raison du nombre beaucoup plus important qu’imaginé des personnes ayant subi des abus sexuels longtemps tus et aujourd’hui prescrits. Les victimes ont droit à cet argent, mais il manquera pour soutenir d’autres cercles de personnes. Face à semblable situation, je suis d’autant plus dérangé que, dans la gestion de la crise de crédibilité que traverse l’Eglise, la recherche d’une solution globale et respectueuse de l’égalité de traitement butte sur des intérêts particuliers.

… au vu de la sortie d’Eglise de six femmes catholique engagées

Je suis inquiet parce que, la semaine dernière, six personnalités féminines ont annoncé publiquement leur choix de quitter l’Eglise catholique. Il s’agit de deux anciennes conseillères nationales Cécile Bühlmann (Verts, Lucerne) et Ruth-Gaby Vermot-Mangold (PS, Soleure), d’un ancien membre de l’exécutif de la ville de Zurich, Monika Stocker (Verts), des deux théologiennes Regula Strobel et Doris Strahm ainsi que de l’ancienne directrice de l’œuvre d’entraide catholique Action de Carême, Anne-Marie Holenstein. Même si nous sommes habitués aux sorties d’Eglise, je suis choqué par cette nouvelle. Il s’agit de personnalités totalement dévouées à l’institution et qui en défendent les valeurs avec ardeur, en particulier le devoir d’aide aux démunis. J’ai eu personnellement l’occasion de le vérifier. Ces femmes ont invoqué, à l’appui de leur démarche, la misogynie érigée en système depuis des siècles par une Eglise catholique dominée par les clercs. Certes, elles reconnaissent qu’au lendemain du Concile Vatican II, dans les années 60, certaines réformes ont été introduites au sein de l’institution et que le pape François a émis des propos plus modérés à l’endroit des divorcés ou des homosexuels. Dans la question féminine toutefois, les choses n’ont pas bougé d’un millimètre. Mais ce sera finalement l’assimilation par le pape François de tout avortement à un crime accompli par un tueur à gages qui aura constitué le facteur déclencheur de la décision de ces six femmes.

Diverses déclarations du pape François à propos de l’avortement

Il serait excessif de réduire l’explication de la décision de sortir de l’Eglise prise par ces six femmes à des propos tenus par le pape, même si, personnellement, je les juge abrupts et, partant, indéfendables. On peut faire valoir aussi que, précisément, ce même pape a adopté une position très nuancée sur la question de l’avortement et parlé d’un authentique pardon accordé dans le cadre de l’Année de la miséricorde. A cette occasion, il s’est exprimé en termes également explicites sur le dilemme des femmes elles-mêmes victimes ou lorsqu’il s’agit de mettre en balance d’autres souffrances humaines. Force est de reconnaître cependant que de loin pas tous les avortements procèdent d’une confrontation à de tels choix cornéliens et qu’il est légitime que le pape défende énergiquement la protection de la vie des enfants à naître.

Discuter ne suffit pas …

Au début de cette semaine, j’ai constaté avec irritation que les instances ecclésiales n’ont aucunement réagi à ces sorties d’Eglise. De même, le communiqué de presse publié au lendemain de la dernière assemblée ordinaire de la Conférence des évêques n’en dit mot. Néanmoins, on peut déduire d’informations publiées par les médias que des représentants de la Conférence des évêques envisagent de rencontrer ces femmes pour s’entretenir avec elles. L’initiative est louable, mais on ne saurait en rester là. Elle n’apportera à elle seule aucune réponse à l’ensemble des fidèles qui nourrissent les mêmes réticences et attentes à l’endroit de la manière dont la hiérarchie ecclésiale aborde le rôle et la position de la femme au sein de l’Eglise. Des déclarations fermes s’imposent sur l’état d’avancement de la réflexion concernant la question féminine dans l’Eglise catholique romaine et sur le sérieux avec lequel elle est menée. Ce chemin est aussi pavé d’embûches et ce, de longue date. Mais si l’on éprouve d’emblée l’impression que la démarche sera sans issue, d’autres membres de l’Eglise se résigneront à leur tour à quitter l’institution et à suivre d’autres directions.

… il faut des voies ne conduisant pas à une impasse …

Aussi, j’invite nos évêques à se comporter en éclaireurs sur ce thème important. Cela exige de rechercher des voies sûres, également dans un terrain incertain, et que l’on accompagne les membres de l’Eglise tout au long de leur cheminement. Nous sommes tous prêts à y consacrer des forces. Mais à l’instar de nombre de nos frères et sœurs en Christ, nous ne sommes pas disposés à nous engager dans un cul-de-sac. Si elle avait eu lieu plus tôt, une reconnaissance de l’égalité des sexes ainsi que du droit des femmes à participer à la discussion, à l’action et aux décisions à tous les niveaux de l’institution ecclésiale aurait certainement évité que maints fidèles, au-delà des six personnalités évoquées, fassent le choix douloureux, pour toutes les parties, de quitter l’institution.

… et l’heure est à un aggiornamento courageux

Le traitement des dossiers relatifs aux abus sexuels nous a appris qu’il est irresponsable de détourner le regard et que, lorsqu’on agit ainsi, la réalité ne manque pas de nous rattraper. Aussi, engageons-nous ensemble à faire en sorte que les problèmes persistants au sein de notre Eglise soient appelés par leur nom et pris en main concrètement. Pour nous, il est temps de se mettre en route courageusement sur la voie d’un aggiornamento. Je vous remercie d’ores et déjà de chaque pas que vous franchirez à l’échelon cantonal et de ceux qui seront réalisés par nous en tant que Conférence centrale catholique romaine de Suisse au niveau national.

Luc Humbel, président de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse
Zurich, le 1er décembre 2018



«Se lancer courageusement sur la voie d’un aggiornamento»

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des des 30 novembre et 1er décembre 2018 à Zurich

L’ampleur du phénomène des abus sexuels commis dans un contexte ecclésial au cours des dernières décennies et l’annonce de la sortie de l’Eglise de femmes catholiques engagées de notre pays ont incité le président de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse, Luc Humbel, à faire une déclaration solennelle devant les délégués des organisations ecclésiastiques cantonales réunis pour leur assemblée plénière. Ce discours prononcé en ouverture s’est achevé par une invitation pressante à appeler par leur nom et à aborder sans détour les problèmes qui persistent, ainsi qu’à se lancer courageusement sur la voie d’un aggiornamento. De son côté, l’oratrice invitée, la conseillère d’Etat zurichoise Jacqueline Fehr, a mis en avant d’autres réalités, à savoir l’importance des convic-tions religieuses en tant que fondement de la vie de la collectivité et les vertus du système dualiste. Lors de la partie statutaire de l’assemblée plénière, il a été décidé d’attribuer des subsides à des institutions ecclésiales pour un total de quelque 8,3 mio de francs.

Communiqué de presse du 4 décembre 2018



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