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Dossier bénévolat

Le certificat de travail pour les bénévoles

Le bénévolat constitue une longue tradition de la vie ecclésiale et renforce l’ancrage dans la foi, la communauté et la société. Le Conseil Suisse des Activités de Jeunesse, en collaboration avec benevol Suisse, lance une nouvelle version numérique du « Dossier bénévolat ». Cet outil en ligne permet de valoriser les compétences et l’engagement des jeunes bénévoles sur le marché du travail, en leur apportant un certificat pour mettre en valeur leurs acquis.

Le site dossier-freiwillig-engagiert.ch/it/, le générateur de dossiers ainsi que le dossier bénévolat au format papier ont été entièrement modernisés et rafraîchis. La nouvelle application permet de continuer à saisir des engagements sur la base d’une liste de seize types d’activités ecclésiales et génère le contenu d’une lettre de recommandation susceptible de représenter une authentique plus-value pour un curriculum vitæ. 

Guide rapide Dossier bénévolat : pour les organisations
Guide rapide Dossier bénévolat : pour les bénévoles



Volontariato

Nuova pubblicazione dell'Ufficio federale di statistica UST «il volontariato in Svizzera nel 2020»

Nel 2020, il 41% della popolazione residente permanente della Svizzera dai 15 anni in su ha dichiarato di aver svolto attività di volontariato (organizzato e/o informale) nelle ultime quattro settimane, una percentuale che corrisponde a circa tre milioni di persone. Hanno fornito in media 4,1 ore di volontariato alla settimana. Nel 2020, a causa delle misure sanitarie dovute alla COVID-19, l’accesso della popolazione al volontariato organizzato in associazioni e organizzazioni è stato limitato in maniera relativamente forte. Questa contrazione si osserva in tutte le fasce di età.

Il volontariato comprende attività non remunerate svolte presso un’organizzazione, un’associazione o un’istituzione pubblica (=volontariato organizzato) e prestazioni di aiuto non remunerate su iniziativa personale a persone che non vivono nella stessa economia domestica (=volontariato informale).

Il recente opuscolo «Il volontariato in Svizzera nel 2020» presenta dati di riferimento sul volontariato organizzato e informale fornito dalla popolazione residente permanente di 15 anni e più, informazioni supplementari concernenti la motivazione e il potenziale di reclutamento nonché le donazioni. L’opuscolo è stato realizzato dall’Ufficio federale di statistica in collaborazione con la Società svizzera di utilità pubblica.



©SRK, Susanne Goldschmied

Manifesto

per la promozione del volontariato in Svizzera

La Conférence centrale et plus de 30 organisations bénévoles de Suisse se sont accordées autour du Manifeste en faveur de la promotion nationale du bénévolat et l’ont remis à la Présidente du Conseil national, Mme Isabelle Moret, le 17 novembre 2020. Il s’agit d’assurer à l’avenir aussi l’attrait du bénévolat et son adéquation avec la réalité de la société, tant celui-ci est un rouage essentiel de la vie politique, sociétale, sociale et culturelle de la Suisse.

Le manifeste pose quatre exigences:

  • Créer, au sein de l’administration fédérale, un service compétent pour les organisations de la société civile.
  • Soutenir la reconnaissance publique de l’engagement bénévole, en attirant davantage l’attention sur la «Journée internationale des Volontaires» du 5 décembre et en faisant référence au sujet sur les sites Internet des communes.
  • Lever les obstacles administratifs et juridiques et alléger les exigences formelles imposées aux annonces officielles et aux demandes d’autorisation.
  • Créer un «Congé bénévolat» national pour les plus de 30 ans et une «Année/service civique volontaire» pour les moins de 30 ans.

Download Manifesto



© ray sangga kusuma

Beaucoup de solidarité, même sans corona

Observatoire Bénévolat Suisse 2020

Tous les 4 ans, une enquête nationale est menée en Suisse pour connaître les activités bénévoles au profit des individus, de la société et de l'environnement. L’Observatoire Bénévolat Suisse découvre pourquoi, au milieu d'un monde monétaire, les gens s'engagent dans un travail bénévole non rémunéré pour le bien commun et favorisent ainsi la cohésion et la vitalité de la société.

L’Observatoire Bénévolat Suisse 2020 a examiné trois domaines plus en détail : tout d'abord, il a demandé pourquoi les gens ne font plus ou pas encore de bénévolat et dans quelles circonstances ils feraient du bénévolat dans certains domaines. Deuxièmement, l’Observatoire a posé des questions différenciées sur les bénéficiaires du travail non rémunéré, afin qu'à l'avenir il soit possible de mieux répartir le travail bénévole et les soins aux proches. Et troisièmement, les formes de rémunération financière et de compensation ont été demandées plus en détail afin de pouvoir distinguer plus clairement à l'avenir le travail bénévole non rémunéré du travail caritatif rémunéré. 

C'est précisément pendant la crise de Corona que les offices fédéraux et les cantons, les entreprises et les écoles ont découvert plus fortement la valeur du bénévolat et ont fait l'expérience du travail bénévole comme source et expression d'une société vivante et solidaire. Si les différents acteurs de la société collaborent de plus en plus pour promouvoir le bénévolat, les cartes sont en notre faveur pour continuer à l'avenir à relever avec succès les défis sociaux grâce à des solutions innovantes.

Accédez gratuitement à la publication Open Access

Markus Lamprecht, Adrian Fischer, Hanspeter Stamm (édituers); Observatoire Bénévolat Suisse 2020; 144 pages, juin 2020.



Les nouveaux bénévoles

L’avenir de la participation à la société civile

Dans notre société multioptionnelle, le bénévolat classique est de moins en moins populaire. Quelles sont les retombées de cette tendance sur le rôle de la société civile? L’étude réalisée sur mandat du Pour-cent culturel Migros et intitulée «Les nouveaux bénévoles» se penche sur cette question et énonce des conditions-cadres pour l’engagement civil du futur.L’étude révèle que quiconque s’engage souhaite désormais.

  • s’investir rapidement et dans des projets concrets.
  • participer à la réflexion et la prise de décision et ne plus simplement servir de main-d’œuvre gratuite.
  • discuter les projets et les développer sans rapport hiérarchique.

La condition préalable à chaque engagement civil consiste avant tout à savoir où et pourquoi l’on pourrait s’engager. Les plateformes digitales jouent à cet égard un rôle toujours plus important en favorisant l’échange et la mise en réseau. L’étude du GDI offre un aperçu des principales plateformes de participation.

Sommaire «Les nouveaux bénévoles» (PDF)

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©benevol Schweiz

«JE SUIS FIÈRE DE MON ENGAGEMENT»

Le bénévolat permet l’impossible, mais il est possible de le valoriser

Leonie Neukomm a fréquenté le groupe d’animation ouvert aux enfants et aux jeunes au sein de son Eglise depuis l’âge de 6 ans. Aujourd’hui, elle s’y engage en tant que collaboratrice bénévole: «J’ai du plaisir à organiser des activités de détente pour les enfants et, ainsi, contribuer à leur développement.» Le bénévolat constitue une longue tradition de la vie ecclésiale et renforce l’ancrage dans la foi, la communauté et la société. Mais la richesse qu’il représente est sans cesse menacée en raison des exigences toujours plus lourdes de la carrière professionnelle et de la palette étendue de l’offre de loisirs. Dès lors, les organisations recourant au volontariat doivent emprunter de nouvelles voies si elles veulent continuer à trouver des personnes prêtes à s’engager et rester attrayantes à leurs yeux.

Le nouveau Générateur de dossiers édité par benevol, le centre de compétence en matière de bénévolat, offre un moyen de valoriser de façon adéquate l’engagement non rémunéré au service d’autrui. Cet instrument vise à faciliter la tâche des personnes appelées à établir des attestations de travail volontaire. A partir d’une liste de seize types d’activités ecclésiales, le Générateur de dossiers en langues française et allemande génère le contenu d’une lettre de recommandation susceptible de représenter une authentique plus-value pour un curriculum vitæ.

Le Générateur de dossiers pour les Eglises a bénéficié d’un soutien financier généreux de la part de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS).

Générateur de dossiers - Secteur Églises
www.dossier-freiwillig-engagiert.ch 



Enquête de la Conférence centrale sur l’engagement milicien mise en réseau

Le Réseau suisse bénévolat renseigne sur l’étude de la Conférence centrale consacrée à l’engagement milicien

Dans sa newsletter de mai 2017, le Réseau suisse bénévolat fait mention de l’enquête relative à l’engagement milicien dans l’Eglise. Ce bulletin d’information, qui diffuse régulièrement des articles sur les évolutions qui se dessinent dans le domaine du volontariat, présente un intérêt certain pour toutes les personnes concernées par ce sujet. Abonnez-vous à la newsletter si vous souhaitez être au courant des dernières nouveautés.

Le Réseau suisse bénévolat promeut le dialogue en matière de travail volontaire et crée des possibilités de tisser des liens. Il propose aux organisations une plateforme pour l’échange d’idées et de bonnes pratiques ainsi que la mise à disposition mutuelle de prestations de service. Peu institutionnalisée, la collaboration repose essentiellement sur les besoins communs. Depuis sa fondation en 2012, le réseau est soutenu activement par la Conférence centrale.



Qu’est-ce qui est propice à l’engagement milicien?

Résultats d’une enquête menée par la Conférence centrale auprès des organisations ecclésiastiques cantonales

Les contacts personnels, brochures d’information, cahiers des charges, rencontres d’initiation à la tâche, séminaires et ateliers, de même que la prise en charge de cours de formation de base et de formation continue et l’organisation de manifestations ayant pour but d’honorer les engagements bénévoles constituent la large palette des instruments et mesures à laquelle recourent les Eglises cantonales catholiques romaines pour renforcer l’engagement milicien en leur sein. Si une nécessité de compléter celle-ci est ressentie, c’est avant tout au niveau de la formation de base et de la formation permanente ainsi que des échanges d’expériences entre cantons.

Téléchargement des résultats

La Conférence centrale s’engage au niveau national en faveur du renforcement de l’engagement bénévole. En particulier, elle soutient le réseau bénévolat et l’observatoire du bénévolat.

Vous trouvez ici des informations complémentaires à propos de l’«engagement de milice».



L’engagement de milice offre un avantage concurrentiel

Entretien avec Tibère Adler, directeur romand du think tank Avenir Suisse.

M. Adler, vous avez publié à la demande d’Avenir Suisse un ouvrage proposant des mesures destinées à améliorer les conditions cadres de l’engagement de milice en Suisse. Pour quelles raisons une organisation économique s’intéresse-t-elle à semblable sujet?

Le «système de milice» à la suisse consiste en l’engagement des citoyens dans la société, que ce soit au sein de l’armée, du monde de la politique, des Eglises ou d’associations. Cette participation à la vie de la collectivité est particulièrement développée chez nous où elle constitue un pilier de notre identité nationale aussi important que la démocratie directe ou le fédéralisme. Cet esprit citoyen représente aussi une sorte d’«avantage compétitif» par rapport à d’autre pays, un ancrage identitaire et une forme de «civilité sociale» qu’il faut encourager et préserver. Voici pourquoi Avenir Suisse, qui se définit comme un «think tank for economic and social issues», s’est intéressée au sujet. Notre fondation ne se limite donc pas au domaine économique.

Avenir Suisse soumet au débat public l’idée d’introduire un «service citoyen» en tant que mesure possible pour renforcer le système de milice. En quoi consisterait ce service? Est-il concevable qu’il revête la forme d’un engagement milicien au sein d’une Eglise reconnue?

Le service citoyen universel représenterait une nouvelle obligation de servir, dans un esprit de renforcement des liens avec la communauté que constitue la Suisse. Dans cette conception, tous les citoyens – hommes, femmes, Suisses ou étrangers résidents – devraient vouer une partie de leur temps (par exemple 200 jours, à répartir sur une durée à définir) à des activités faisant sens pour la collectivité. Bien entendu, le service citoyen pourrait se concrétiser dans les secteurs «traditionnels» comme l’armée ou le service civil, mais également dans d’autres domaines tels l’engagement dans une Eglise (reconnue) ou au sein d’une autorité politique communale.

Lors de la rencontre organisée par la Conférence centrale sur le système de milice, vous avez non seulement prononcé un exposé mais encore pu évaluer la manière dont les personnes actives dans l’Eglise considèrent ce type d’activité. Si vous faites la comparaison avec des débats tenus dans d’autres milieux, notamment au sein de cercles politiques ou économiques, avez-vous constaté des différences d’accents ou de problématiques?

Ce qui m’a frappé, c’est que les problèmes engendrés par le manque d’engagement milicien se présentent pour l’Eglise exactement dans les mêmes termes que pour les autres secteurs, qu’il s’agisse de politique, de communes ou d’associations. Les problèmes évoqués sont semblables (manque de temps, dispersion des lieux de domicile et de travail, conciliation entre vie privée et vie professionnelle). Les dimensions structurelles, institutionnelles ou formelles rebutent partout, surtout les jeunes. Pourquoi faire partie d’un comité avec des séances physiques interminables alors qu’il est si simple et rapide de créer un groupe Facebook?

En matière d’engagement milicien, nourrissez-vous des attentes à l’égard des Eglises? A vos yeux, quelle pourrait être leur contribution spécifique au renforcement du système de milice dans notre pays?

Les Eglises sont susceptibles d’être des moteurs de l’esprit de milice en Suisse, au-delà de leur mission de base. Elles peuvent être peu attrayantes pour de nouveaux miliciens si elles ont pour seul but leurs propres activités religieuses, limitées à leurs fidèles. A contrario, en s’engageant dans des activités visant le bien commun et dépourvues de connotation religieuse, les Eglises jouissent d’une présomption de crédibilité et de sérieux qui peut se révéler très stimulante. Ce paradoxe (les Eglises comme moteurs d’activités de milice à caractère non religieux) n’est qu’apparent. L’engagement de milice est un cercle vertueux: plus il est pratiqué, plus nombreux sont les miliciens et plus les activités de milice vont fleurir.

Si vous deviez proposer aux responsables ecclésiaux trois mesures concrètes pour promouvoir l’engagement milicien au sein des Eglises, quelles seraient-elles?

Je ferais trois recommandations:

  • Favoriser le mode «projet»: les tâches de milice qui nécessitent un engagement institutionnel sont moins attrayantes et réservées à des personnes douées de compétences particulières. Le mode «projet» est plus accessible aux miliciens. Les Eglises doivent apprendre à gérer de nombreux projets, constamment renouvelés, plutôt que favoriser des structures apparemment immuables.
  • Eviter le formalisme: la bureaucratie, même bien intentionnée, décourage l’esprit de milice.
  • Mettre en avant la dimension de contribution au bien commun de l’engagement de milice, en évitant le prosélytisme religieux: la foi est une affaire privée. Les Eglises sont crédibles pour stimuler de nombreux miliciens potentiels qui ne sont pas forcément croyants ou pratiquants.

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Les femmes et les hommes engagés dans l’Eglise sont-ils plus enclins à prêter leurs services gratuitement que les personnes qui s’en tiennent éloignées?

Entretien avec Theo Wehner, professeur émérite de psychologie du travail et de l’organisation à l’EPF Zurich.

Monsieur le Professeur, voilà de nombreuses années qu’en tant que psychologue du travail vous menez des recherches sur l’engagement bénévole dans notre société. Comment en êtes-vous venu à vouer une telle attention à ce sujet?

Dans une spécialité comme la nôtre, il va de soi que la liberté de la science passe avant toute autre considération. Aussi, je m’interdirais de mettre en avant une motivation particulière. Je relèverai simplement qu’en général ce sont les activités rémunérées qu’étudient les chercheurs scrutant le monde du travail, qu’il s’agisse des psychologues ou pédagogues du travail, des sociologues de l’industrie ou des chercheurs dans le domaine du travail axé sur l’ingénierie du travail. Ce type d’engagement, payé d’une manière ou d’une autre, se distingue dès lors qualitativement du travail volontaire non rémunéré ainsi que des activités miliciennes réputées être très faiblement indemnisées. Tout ce que l’on sait en matière de motivations, de visions et de critères propices à un travail rémunéré de qualité ne peut pas être appliqué tel quel au bénévolat. C’était du moins notre thèse de départ, et nous avons pu la confirmer. Ainsi, il convient de soumettre à une analyse à part les motivations des bénévoles pour évaluer la qualité du travail accompli à titre gratuit et l’organiser valablement ainsi que pour recruter des volontaires et leur assurer un encadrement et un soutien efficaces.

Dans les débats sur le poids que revêtent les Eglises au sein de la société et sur l’appui que leur accorde l’Etat, ces institutions mettent souvent en avant la place importante qu’y occupe le bénévolat. Les femmes et les hommes engagés dans l’Eglise sont-ils plus enclins à prêter leurs services gratuitement que les personnes qui s’en tiennent éloignées?

Le bénévolat est au premier chef l’expression de valeurs personnelles. Cela vaut pour tout un chacun, et non pas seulement pour les personnes animées par des convictions religieuses ou engagées dans des institutions ecclésiales. Aussi, dans les motifs incitant à l’engagement bénévole, la foi ne joue pas un rôle déterminant: le plaisir que procure l’activité, le fait d’agir ensemble ou encore l’envie de se rendre utile occupent la première place, et ce partout dans le monde. Certes, dans les résultats de la plupart des enquêtes menées sur les domaines où l’activité bénévole est la plus développée, les communautés religieuses et institutions ecclésiales se classent avant la culture et les loisirs, mais toujours après le sport (associatif) et l’entraînement physique, tout en accusant, il est vrai, un léger recul, à l’instar de la plupart des champs de l’action bénévole. Mais je soulignerai aussi que l’univers ecclésial, comparativement à d’autres domaines, se caractérise par une dimension intergénérationnelle marquée. Jeunes et vieux y cultivent des liens de proximité particulièrement harmonieux.

Il y a quelques années, vous avez passé sous la loupe l’engagement milicien des administrateurs paroissiaux réformés dans le canton de Zurich. Quels ont été les résultats les plus intéressants enregistrés?

Dans la mesure où, chez nous, on consacre plus d’études au passage des oiseaux migrateurs au-dessus des cols alpins qu’au système helvétique de milice, tous les résultats ou presque sont passionnants. Ils révèlent que les personnes qui assument volontairement des tâches administratives dans les paroisses sont très satisfaites de leur activité. Elles la vivent par contraste avec leur vie professionnelle et jugent leur rémunération «adéquate», et ce, de façon plus sensible encore que les membres de commissions scolaires et autres volontaires engagés au sein des communes. A l’instar de ce que l’on observe dans le bénévolat classique, les administrateurs paroissiaux ne recherchent ni une diversification de leur activité professionnelle ni l’acquisition de nouvelles compétences. De même, l’obtention d’un salaire d’appoint figure au dernier rang de leurs motivations. Ce à quoi ils aspirent, c’est de pouvoir influer le cours des choses, agir et se rendre utile.

Si vous deviez proposer aux responsables trois mesures concrètes pour promouvoir l’engagement milicien au sein des Eglises, quelles seraient-elles?

Il est certes passionnant de se pencher sur ce qui semble dresser des obstacles au bénévolat et, plus particulièrement, à l’engagement milicien et de sonder les moyens appropriés de contourner ces difficultés. Pour la société civile et les individus, les pierres d’achoppement résident dans

  • un dénigrement des connaissances des «laïcs» et une surestimation du savoir des professionnels,
  • un managérisme et une bureaucratisation croissants dans les domaines où il est fait appel au bénévolat et
  • une absence de créativité s’agissant des formes de reconnaissance et de participation garanties aux bénévoles potentiels. En matière de volontariat, le réservoir de celles et ceux qui sont susceptibles de s’engager n’est de loin pas épuisé!

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