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La Conférence centrale approuve les objectifs fixés par la présidence en matière de lutte contre les abus

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 1er et 2 décembre 2023 à Zurich

Lors de son assemblée plénière des 1er et 2 décembre 2023 à Zurich, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (Conférence centrale) a procédé aux élections de renouvellement pour 2024-2025. Les délégué-e-s ont abordé en détail les suites du rapport du projet pilote sur l’histoire des abus sexuels au sein de l’Eglise catholique publié en septembre 2023. Ils ont alloué deux crédits supplémentaires à cette cause et ont soutenu les demandes formulées par la présidence en fixant des objectifs pour la mise en œuvre commune des mesures, sans toutefois les lier à des conséquences financières.

Communiqué de presse du 5 décembre 2023



Roland Loos devient le nouveau président de la Conférence centrale

Communiqé du 2 décembre 2023

L'entrepreneur Roland Loos a été élu président de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) par les délégués des 26 organisations ecclésiastiques cantonales lors de l'assemblée plénière des 1er et 2 décembre 2023.

Roland Loos (62 ans) succédera le 1er janvier 2024 à la conseillère synodale lucernoise Renata Asal-Steger, qui n'a pas pu se représenter après deux mandats. Il est seulement le deuxième Romand dans l'histoire de la Conférence centrale à avoir l'honneur de représenter à l'échelon national le volet de droit public ecclésiastique de la structure duale de l'Eglise.

Roland Loos est originaire du Luxembourg, d'une culture à la fois germanique et latine. Pour ses études d'électrotechnique, il est parti en 1980 à l'EPF-Lausanne et habite depuis en Suisse romande. Sur le plan professionnel, cet entrepreneur passionné par l'espace s'est intéressé à la technologie des satellites et a été cofondateur et directeur d'une société de télécommunications par satellite. Depuis 2016, il est CEO de SolarStratos.

Roland Loos n'est pas seulement un scout passionné, il s'engage également dans des causes environnementales et dans des projets de coopération au développement avec l'Afrique de l'Ouest. Depuis 10 ans, il est membre du comité de la Fédération ecclésiastique catholique romaine du canton de Vaud (FEDEC-VD), où il a été élu vice-président en 2018. Depuis 2016, il représente la FEDEC-VD au niveau national au sein de la Conférence centrale. En 2017, il a été élu à la présidence de la Conférence centrale et en 2018 vice-président.

Parmi les défis qu'il devra relever à l'avenir en tant que président de la Conférence centrale, Roland Loos mentionne le suivi de l’étude sur les abus sexuels, deuxièmement le financement à long terme des tâches de l'Eglise et, troisièmement, le chemin synodal.

Curriculum vitae de Roland Loos

Quelle confiance peut-on accorder aux évêques? Interview de Roland Loos

Plus d'informations



Pierre Cornu et Brigitte Tag prendront part à l’enquête préliminaire canonique

Communiqué de l'évêché de Coire et de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) du 10 novembre 2023

Sur mandat de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse, Pierre Cornu, juge cantonal neuchâtelois, et Brigitte Tag, professeure de droit pénal et de droit de procédure pénale à l’Université de Zurich, assisteront l’évêque Joseph Maria Bonnemain dans son enquête préliminaire canonique contre quatre membres de la Conférence des évêques.

En juin 2023, l’évêque Joseph Maria Bonnemain a été chargé par le Dicastère pour les Evêques à Rome de l’enquête préliminaire sur les éventuelles omissions d’informer de trois membres de la Conférence des évêques suisses (CES) et une présomption de harcèlement sexuel de la part d’un quatrième membre de la CES. Lorsque cette nomination a été communiquée en septembre, la présidence de la Conférence centrale a exprimé son intention d’intégrer des spécialistes indépendants dans cette enquête préliminaire, afin d’assurer la crédibilité de ce mandat vis-à-vis du public.

L’évêque de Coire et la présidence de la Conférence centrale se sont récemment entendus sur deux expert-e-s et leur cadre de participation. L’évêque Joseph Maria Bonnemain bénéficiera ainsi du soutien d’un spécialiste de Suisse romande et d’une spécialiste de Suisse alémanique.

En collaboration avec l’évêque, Brigitte Tag et Pierre Cornu analyseront les connaissances déjà acquises, les documents réunis et les enquêtes ou les entretiens effectués, afin d’y apporter des compléments éventuels. Ils termineront l’enquête préliminaire avec l’évêque et l’assisteront lors de l’élaboration du rapport. La responsabilité finale de ce dernier incombera à l’évêque Joseph Maria Bonnemain. Il reviendra ensuite au Dicastère pour les évêques du Siège apostolique de décider si des mesures disciplinaires doivent être prises ou si une procédure pénale ecclésiastique doit être ouverte contre certains des membres visés de la Conférence des évêques suisses.

Comme dans toute enquête judiciaire, Pierre Cornu et Brigitte Tag ne s’exprimeront publiquement ni sur son déroulement ni sur son contenu. Selon la Conférence centrale, leur participation est fondamentale pour des raisons de crédibilité publique. Leur expertise en matière pénale ainsi que leur vision extérieure et indépendante renforcent la confiance dans l’objectivité de cette enquête canonique.

A propos de Pierre Cornu
A propos de Brigitte Tag

Renseignements complémentaires :



Sabine Stalder nommée secrétaire générale adjointe de la Conférence centrale

Communiqé du 29 septembre 2023

Sabine Stalder (51 ans) occupera le nouveau poste de secrétaire générale adjointe de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse à partir du 1er février 2024.

Sabine Stalder a étudié l’architecture à Augsburg et travaille depuis 20 ans comme conseillère aux maîtres d’ouvrage dans un grand bureau d’ingénieurs suisse. Parallèlement à son métier et à son rôle de mère de cinq enfants, elle a étudié la théologie à l’Institut de formation en théologie pastorale à Zurich (TBI) pendant quatre ans. Accessoirement, elle est engagée à titre bénévole dans l’Eglise depuis de nombreuses années ; elle a lancé et organisé des manifestations paroissiales et participé à la mise en place d’une fraternité laïque dominicaine à Zurich. Grâce à son expérience dans l’économie privée, elle dispose de compétences dans les domaines de la direction de projet, de la responsabilité des coûts et de la diplomatie. Elle possède également des connaissances très détaillées de l’Eglise catholique et est animée par une profonde volonté de s’engager pour cette Eglise.

La présidence de la Conférence centrale a le plaisir de pouvoir compter sur Sabine Stalder pour renforcer la petite équipe du secrétariat général à Zurich. En mars 2021, l’assemblée plénière de la Conférence centrale avait approuvé l’ouverture d’un quatrième poste pour le secrétariat général, soit au total 3,4 personnes en équivalents plein temps. Cette augmentation permet, d’une part, d’assurer la suppléance du secrétaire général, et d’autre part, de tenir compte du développement des domaines de tâches.

La Conférence centrale est l’organisation faîtière nationale des corporations cantonales catholiques (généralement appelées Eglises cantonales). Elle finance la Conférence des évêques suisses (CES) et, sur la base de contrats de prestations, env. 40 organisations ecclésiales qui œuvrent soit sur le plan national, soit pour l’une des régions linguistiques.  Les décisions de financement sont prises au sein d’organismes qui se composent à parts égales de membres de la Conférence des évêques et de la Conférence centrale ; la Conférence centrale assume essentiellement la direction des organismes paritaires.

Sabine Stalder mettra l’accent sur la direction dans le domaine du cofinancement CES | Conférence centrale. Elle déchargera de ce fait le secrétaire général, qui pourra ainsi davantage se concentrer sur les projets en cours entre la Conférence des évêques, la Conférence centrale et d’autres partenaires.

Curriculum vitae de Sabine Stalder



Quatre revendications de la Conférence centrale pour des mesures structurelles

Communiqué de la présidence de la Conférence centrale du 29 septembre 2023

La Conférence centrale catholique romaine de Suisse (Conférence centrale) est l’organisation faîtière nationale des corporations cantonales catholiques (généralement appelées Eglises cantonales). Elle finance notamment la Conférence des évêques suisses (CES).

Le personnel ecclésiastique est engagé auprès des paroisses, des communes ecclésiastiques et des Eglises cantonales. C’est la raison pour laquelle la Conférence centrale considère qu’elle-même, les Eglises cantonales, les paroisses et les communes ecclésiastiques sont coresponsables de la prévention mais aussi de l’intervention en cas d’abus sexuels dans le contexte ecclésial :

  • Les autorités employeuses sont responsables, conjointement avec les responsables pastoraux, de protéger les enfants, les jeunes et les adultes dans le contexte de l’Eglise. Les responsables doivent par conséquent sélectionner minutieusement leur personnel et clarifier rapidement et avec professionnalisme toute annonce d’abus.
  • En tant qu’employeuses, les paroisses, les communes ecclésiastiques et les Eglises nationales sont soumises au devoir de sollicitude envers leur personnel. Cela implique de protéger du soupçon généralisé le grand nombre de collaborateurs et de collaboratrices qui n’ont rien à se reprocher. Il faut en revanche demander des comptes à la part minoritaire qui abuse de son pouvoir et enfreint les limites. Une culture du non-dit et de la dissimulation jette le discrédit sur l’ensemble du personnel, en particulier les prêtres.

Les résultats du projet pilote sur les abus sexuels ont été présentés le 12 septembre lors d’une conférence de presse à l’Université de Zurich. La Conférence centrale était présente aux côtés de la Conférence des évêques suisses (CES) et de la Conférence des Unions des ordres et des autres communautés de vie consacrée en Suisse (KOVOS).

Ces derniers jours, de nouvelles révélations dans les médias ainsi que des déclarations d’évêques ont toutefois fait naître la conviction dans de larges cercles de l’Eglise – et aussi au sein de la présidence de la Conférence centrale – que le changement de culture dans les ordinariats n’a pas suffisamment réussi. La confiance d’aboutir en temps utile à une amélioration significative de la situation a été ébranlée.

La présidence de la Conférence centrale a par conséquent formulé quatre revendications dont elle attend une amélioration de la situation. Ses revendications portent non seulement sur un changement de culture, mais aussi sur des changements structurels. Il s’agit de contrôler et de limiter le pouvoir. Dans une certaine mesure, ces revendications éraflent le système du droit canon en place. Du point de vue de la Conférence centrale, la crise ne peut pas être résolue si tout le monde attend, conformément au système, que « Rome » modifie le droit canon. Pour avancer sur le plan suisse, toutefois, les revendications laissent de côté les points (malheureusement) non négociables pour l’Eglise universelle.

1. Un-e expert-e externe pour soutenir l’évêque Joseph

L’évêque Joseph Maria Bonnemain est chargé par le Dicastère romain pour les Evêques de procéder à l’examen préalable de quatre membres de la Conférence des évêques suisses puis d’envoyer le rapport correspondant à Rome. Trois de ces évêques doivent faire l’objet d’une enquête pour savoir s’ils ont manqué à l’obligation d’annoncer des cas d’abus sexuels sur mineur-e-s ; ces cas doivent être signalés depuis 2001 au Dicastère pour la Doctrine de la Foi à Rome. En cas de violation de cette obligation, on peut supposer qu’il y a eu dissimulation.

Le fait qu’un évêque soit chargé d’enquêter sur ses confrères pose un problème de crédibilité en ce qui concerne la partialité et la séparation des pouvoirs.

La présidence de la Conférence centrale propose que l’évêque Joseph Maria Bonnemain soit épaulé par une personne indépendante spécialisée dans les enquêtes liées à des procédures pénales. Celle-ci devra mener les investigations avec lui.

La ou le spécialiste externe ne fournira aucun renseignement au public sur les résultats de l’enquête, mais expliquera dans un rapport à l’attention de la Conférence centrale si la collaboration avec l’évêque Joseph s’est bien déroulée et si le rapport final de ce dernier reflète fidèlement les résultats de l’enquête. D’une part, la personne externe aidera à réaliser l’enquête de manière compétente et, d’autre part, elle sera la garante vis-à-vis du public que l’enquête préliminaire aura été menée sérieusement.

Selon le droit canon, le responsable de l’enquête mandaté par Rome peut sélectionner des personnes compétentes pour le soutenir dans son travail (Pape François, Motu proprio Vos estis Lux mundi du 25 mars 2023, article 14). La demande de la Conférence centrale a ceci de particulier que c’est elle qui choisit la personne experte, et que celle-ci ne se contente pas de servir l’évêque, mais doit aussi assumer une coresponsabilité dans la conduite de la procédure et, au terme de cette dernière, rendre compte de leur collaboration.

La mesure ne peut pas garantir la transparence publique de la procédure. Une fois sa décision prise, il appartient au Dicastère pour les Evêques d’expliquer, sous une forme au moins sommaire, quels membres de la CES sont considérés comme coupables ou innocents, et pour quelles raisons.

2. Fonction de contrôle du service de signalement indépendant

La CES, la Conférence centrale et la KOVOS veulent instituer un service de signalement pour les cas d’abus. Les associations des personnes concernées d'abus le demandent depuis longtemps.

La présidence de la Conférence centrale souhaite que ce service ne se contente pas de réceptionner et de transférer les annonces, mais qu’il exerce aussi une fonction de contrôle sur la suite de la procédure.

Cela signifie que les responsables du personnel des ordinariats, des paroisses et des communes ecclésiastiques doivent leur communiquer s’ils ont porté plainte auprès de la police et quelles mesures ils ont prises. Si le service de signalement ne reçoit aucune information ou s’il a de sérieux doutes quant au bon fonctionnement de la procédure, il dispose d’un droit d’intervention auprès des instances compétentes et peut, en cas d’urgence, s’adresser au Conseil de coopération CES|RKZ.

Un cas décrit dans l’étude (p. 96 à 100) qui s’est produit au sein du diocèses de Saint-Gall montre la difficulté lorsque des organismes spécialisés et des services de signalement ne peuvent émettre que des recommandations non contraignantes. L’étude résume : « Dans ce cas, il est particulièrement grave que, malgré l’insistance répétée de l’organisme spécialisé diocésain et national, aucune mesure n’ait été prise pendant des années, alors même que les accusations avaient été émises à plusieurs reprises et qu’elles étaient devenues plus concrètes et vérifiables. » (p. 99). La présidence souhaite empêcher qu’un tel agissement soit possible lorsque des signalements seront remis au futur service indépendant.

3. Institution d’un tribunal pénal avec la participation de la Conférence centrale

L’Etat est compétent pour punir les crimes et les délits. Les instances ecclésiastiques sont libres de décider si elles souhaitent mettre fin au rapport de travail avec une personne condamnée qui est au service de l’Eglise, et si elles souhaitent limiter (suspension) les fonctions sacerdotales d’un prêtre ayant commis un délit ou le renvoyer de l’état clérical. Pour la suspension ou le renvoi de l’état clérical, il faut une procédure pénale ecclésiastique (comparable à une procédure disciplinaire), pour laquelle l’Eglise dispose de ses propres tribunaux.

Compte tenu de l’absence de séparation des pouvoirs, l’Eglise ne possède pas de justice indépendante de l’exécutif.  La question de savoir si un signalement d’abus conduit à une enquête préliminaire de l’Eglise et si une enquête préliminaire aboutit à une accusation de l’Eglise relève de manière générale de la compétence décisionnelle de l’évêque ; dans les cas d’abus sexuels sur des mineur-e-s, c’est le Dicastère pour la Doctrine de la Foi qui tranche. Selon les normes romaines en vigueur, seuls des prêtres peuvent être désignés comme accusateurs et juges dans les procédures pénales contre des prêtres. Des exceptions sont possibles dans des cas justifiés et avec l’autorisation de Rome.

La France et l’Allemagne tentent actuellement une solution consistant à créer des tribunaux pénaux ecclésiastiques interdiocésains (selon canon 1423 CIC). Ainsi, d’une part, la procédure se déroule à distance de l’évêque compétent, ce qui permet une certaine séparation des pouvoirs, et d’autre part, il est possible de développer plus de compétence professionnelle dans le domaine des enquêtes, du droit pénal et du droit de procédure pénale dans ces tribunaux pénaux spécialisés.

La présidence de la Conférence centrale demande la création, pour les diocèses suisses, d’un tribunal interdiocésain compétent en matière de procédures pénales ecclésiastiques. Celui-ci doit être placé sous la responsabilité commune de la CES et de la Conférence centrale, de sorte que la Conférence centrale soit impliquée dans l’élection et l’attribution des mandats aux juges.

La Conférence centrale veut éviter que seuls des prêtres enquêtent sur des prêtres et les jugent. Pour le bien des victimes, il est indispensable que non seulement des femmes et des personnes vivant en famille, mais aussi des spécialistes en psychologie et en droit soient impliqués dans cette enquête et dans l’application du droit. En outre, il faut prévoir la possibilité pour les victimes de participer au procès en tant que demandeuses au civil (en analogie à l’art. 118 CPP) et de bénéficier ainsi de droits procéduraux plus importants.

4. La vie de couple est une affaire privée

Les actes homosexuels ont été dépénalisés en Suisse en 1942 et les interdictions de concubinage existant dans certains cantons ont été levées durant la deuxième moitié du XXe siècle. Depuis 2022, il est possible de se marier avec une personne de même sexe. Depuis plusieurs décennies, la morale sexuelle catholique n’est donc plus déterminante socialement. Pourtant, la direction de l’Eglise tente encore d’imposer à son personnel chargé de l’annonce de l’Evangile de vivre sous une forme reconnue par le droit canonique, c.-à-d. célibataire, marié à l’Eglise ou veuf. En revanche, les personnes divorcées et remariées, vivant en partenariat hors mariage ou homosexuel, ne reçoivent pas officiellement de mandat épiscopal. Dans certains cas, un mode de vie non autorisé par l’Eglise conduit à un licenciement, mais généralement plutôt à une vie de couple cachée. Un changement serait essentiel d’une part pour les aumônières et les aumôniers concernés et d’autre part dans le contexte de la prévention, car la morale sexuelle rigide et homophobe est l’une des causes systémiques pour les abus sexuels au sein de l’Eglise catholique.

En novembre 2022, les évêques allemands ont approuvé une modification du règlement fondamental régissant les conditions de travail au sein de l’Eglise. Le passage concerné est désormais formulé comme suit : « Le cœur de la sphère privée, en particulier la vie affective et la sphère intime, échappe à toute appréciation juridique. Les exigences particulières de l’Eglise à l’égard des clercs, des candidats à l’ordination, des membres de communautés religieuses ainsi que des personnes au noviciat ou en postulat ne sont pas affectées. » (art. 7 al. 2 phrases 3 et 4 GO.)

La présidence de la Conférence centrale souhaite que les évêques suisses reconnaissent, au même titre que leurs collègues allemands, que la vie de couple – à l’exception des personnes astreintes au célibat – n’a aucune incidence sur l’engagement ou le licenciement.

 

La présidence de la Conférence centrale a déjà adopté la première revendication en raison de son caractère urgent et engagé une procédure de consultation auprès des Eglises nationales pour les revendications 2 à 4. Début décembre, l’assemblée plénière de la Conférence centrale devra décider si elle soutient les revendications sous cette forme ou sous une forme modifiée. Elle devra également s’interroger si la Conférence centrale doit faire intervenir son levier financier et revoir son soutien pécuniaire à la Conférence des évêques au cas où les discussions avec les évêques se soldent par un échec.

Renata Asal-Steger, Présidente

Urs Brosi, Secrétaire général



Observer, être à l’écoute. Identifier et traiter les déficits et les risques systémiques, sanctionner les abus et empêcher la dissimulation.

Communiqué de presse de la CES/RKZ/KOVOS du 12 septembre 2023

Le projet pilote sur les abus sexuels dans l’Église catholique romaine en Suisse a mis en lumière, dans les archives ecclésiastiques et par des entretiens avec des personnes concernées, des documents et des témoignages qui permettent de tirer des conclusions quant à l’ampleur des actes commis et à la souffrance des personnes concernées. Dans le même temps, les résultats montrent des erreurs humaines, des actes de négligence grave, voire d’irresponsabilité, ainsi que l’échec des institutions ecclésiastiques dont les dirigeantes et dirigeants ont couvert des abus et accepté ainsi qu’il y ait de nouvelles victimes. Pendant longtemps, les responsables ont hésité à faire face à cette culpabilité et à assumer leur grande part de faute dans la perpétration de ces crimes, dont les conséquences tourmentent les victimes tout au long de leur vie. Le projet pilote et le projet scientifique de suivi 2024-2026, qui a déjà été décidé, ouvrent la voie à une analyse critique à l’échelle nationale. Cela prendra encore des années. En outre, les responsables de l’Église ont décidé de nouvelles mesures pour réduire autant que possible les risques de nouveaux abus et éviter qu’ils ne soient dissimulés.

Communiqué de presse CES, RKZ et KOVOS du 12 september 2023

Déclaration de RKZ

Rapport final du projet pilote

Plus de documents pour les médias



La Conférence centrale rend la synodalité possible au niveau national

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 23 et 24 juin 2023 à Fischingen (TG)

La Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) approuve un crédit de CHF 140'000 par an pour la création, en collaboration avec la Conférence des évêques, d'une commission de synodalité à l'échelon national. Elle lie cela à l’attente que le processus synodal portera également ses fruits en Suisse.

Communiqué de presse du 5 juillet 2023



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Grâce à de nouveaux financements, la recherche historique indépendante sur les abus sexuels peut être approfondie

Communiqué de presse de la CES/RKZ/KOVOS du 28 juin 2023

Les résultats du projet pilote 2022-2023 sur l’histoire des abus sexuels dans l’environnement de l’Église catholique romaine en Suisse depuis le milieu du XXe siècle seront communiqués le 12 septembre 2023, en même temps que les desiderata de la recherche et les conclusions pour le projet de suivi. Conscientes de leur responsabilité commune, la CES, la KOVOS et la Conférence centrale sont convenues de poursuivre leur collaboration et de confier à l’Université de Zurich le mandat d’un nouveau projet de recherche pour 2024-2026. Les trois mandantes ont maintenant pris les décisions formelles qui garantissent le financement.

Communiqué de presse du 28 juin 2023

Informations complémentaires

Site web du projet des mandantes : www.abus-cath-info.ch
Site web du projet des mandataires : www.abuscontexteecclesial.ch



La Conférence centrale poursuit son engagement au sein du Forum politique Berne

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 24 et 25 mars 2023 à Einsiedeln

Membre de la Conférence centrale depuis seulement quatre ans, l’Eglise catholique romaine schwytzoise a pour la première fois invité l’assemblée plénière à siéger dans son canton. Les délégué-e-s ont tenu leur séance de printemps les 24 et 25 mars 2023 à Einsiedeln. A cette occasion, le Père-Abbé Urban Federer et la prieure Irene Gassmann sont venus parler des défis auxquels sont actuellement confrontées les abbayes. La Conférence centrale a décidé de prolonger de deux ans son engagement au sein du Forum politique Berne.

Communiqué de presse du 31 mars 2023



Passage de témoin à la Conférence centrale : de Daniel Kosch à Urs Brosi

Communiqué de presse du 1er décembre 2022

Le 1er décembre 2022, Urs Brosi a succédé à Daniel Kosch au poste de secrétaire général de la Conférence centrale.

Urs Brosi a été élu secrétaire général le 26 mars 2022 par l'assemblée plénière de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ). En octobre 2022, il a mis un terme à son activité actuelle de secrétaire général de l'Eglise nationale catholique du canton de Thurgovie. Durant le mois écoulé, il a été introduit dans sa fonction par Daniel Kosch afin d'assurer une bonne transmission des multiples dossiers thématiques.

Comme prévu, Daniel Kosch a cessé son activité le 30 novembre 2022 et a transmis la responsabilité à Urs Brosi. Il mènera encore à bien trois tâches délimitées pendant quelques mois.

Lors de l'assemblée plénière de la Conférence centrale qui s'est tenue à Versoix (GE) les 25 et 26 novembre 2022, les délégués des Eglises cantonales ont fait ses adieux à Daniel Kosch par une standing ovation. Dans le cadre d'une cérémonie à Zurich le 29 novembre 2022, il a pu prendre congé de nombreuses personnes avec lesquelles il a cheminé de manière particulièrement intense durant les 21 années de son activité.

La présidence souhaite une cordiale bienvenue à Urs Brosi en tant que nouveau secrétaire général de la Conférence centrale et lui adresse ses meilleurs vœux de joie, de succès et de force pour la tâche lourde de responsabilités qui l'attend.

Renata Asal-Steger
Présidente de la Conférence centrale catholique romaine



La Conférence centrale fait ses adieux à Daniel Kosch

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 25 et 26 novembre 2022 à Versoix (GE)

En 2023, la Conférence centrale soutiendra 40 organisations ecclésiales et treize missions allophones à hauteur de 8’890’000 francs au total. Cette décision a été prise par l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 25 et 26 novembre 2022 à Versoix (GE). La Conférence centrale a fait ses adieux à son secrétaire général en lui présentant toute son estime et sa reconnaissance. Daniel Kosch s’est dévoué inlassablement pendant 21 ans pour l’Eglise catholique sur le plan national. Il était « Monsieur Conférence centrale », ou même le « Léonard de Vinci du système dual ».

Communiqué de presse du 30 novembre 2022

Daniel Kosch fait ses adieux avec quatre vœux



Le temps presse – exigence et défi du changement climatique

Communiqué de presse concernant RKZ Focus du 5 septembre 2022 à Berne

Des impulsions concrètes pour s’engager avec crédibilité et détermination en faveur du développement durable : telle était la mission que la Conférence centrale s’était donnée pour la rencontre nationale de réseautage 2022. Au cours de différents ateliers, des décideuses et décideurs et des responsables de projet issus de l’économie, de la politique et de l’Eglise ont partagé leurs expériences avec la centaine de participant-e-s. Il en est ressorti un bilan unanime : comme les organisations ecclésiastiques for-ment une communauté sous l’égide de la Conférence centrale et agissent au-delà des frontières canto-nales, elles peuvent décupler les forces. Ce potentiel doit être encore mieux exploité à l’avenir.

Communiqué de presse du 14 septembre 2022

Documentation au sujet des ateliers, des impulsions concrètes et à la presentation de Martine Rebetez



Que ressentez-vous pour l’Eglise ? Une approche œcuménique unique pour le Jeûne fédéral

Communiqué de presse du 13 septembre 2022

Quelle est la position des Suissesses et des Suisses à l’égard de I’Eglise ? Pourquoi et comment croient-ils ? Un supplément de la Schweizer Illustrierte et de l’Illustré se penche sur ces questions à l’occasion de la Journée fédérale de repentance et de jeûne, porté conjointement par les deux grandes Eglises nationales. Des personnalités de toute la Suisse témoignent du rôle que joue l’Eglise dans leur vie. 

Claude-Inga Barbey, Daniel Koch, Jean-François Steiert. Trois personnalités représentant les nombreuses figures de l’économie, de la politique, de la culture et de la société répondent à la question épineuse « Pourquoi l’Eglise ? » du supplément du même nom. L’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin et Rita Famos, présidente de l’Eglise évangélique réformée de Suisse, cherchent dans une grande interview les points de convergence entre l’Eglise et l’Etat.

Christina Aus der Au, présidente du Conseil synodal de l’Eglise réformée de Thurgovie et Laure-Christine Grandjean, chancelière du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg, révèlent ce que prier signifie pour elles. Le cahier spécial fournit en outre des réponses communes et spécifiques aux réformés et aux catholiques sur des questions religieuses. Il en résulte une publication riche et colorée. Elle laisse entrevoir le lien du cœur de Suissesses et de Suisses avec l’Eglise. La conception rédactionnelle a été réalisée par l’Illustré et, en Suisse alémanique, par la Schweizer Illustrierte. La Conférence centrale catholique romaine et l’Eglise évangélique réformée de Suisse ont collaboré à ce projet par-delà les frontières linguistiques, sur le plan des idées, des finances et du personnel.  

Hella Hoppe, Eglise évangélique réformée de Suisse
Daniel Kosch, Conférence centrale catholique romaine
Werner De Schepper, auteur, l’Illustré


Contact

Conférence centrale catholique romaine, T +41 44 266 12 01, daniel.kosch@rkz.ch 

Eglise évanglique réformée de Suisse, T +41 31 370 25 57, dominic.waegli@evref.ch

L’Illustré, T +41 79 668 15 41, werner.de.schepper(at)schweizer-illustrierte.ch



« Cath+ » : l'Eglise catholique dans votre poche

Communiqué de presse de Cath-Info du 22 août 2022

Lancée le 22 août, l’app « cath+ » permet de suivre l’actualité catholique sur son smartphone. Cette application gratuite, disponible pour des appareils fonctionnant avec Android et iOS, est conçue par les centres catholiques des médias en Suisse. En vue d’améliorer son offre, cath+ sera développée dans les mois à venir.

« cath+ » vous offre l'accès aux nouvelles du portail catholique cath.ch, à la chaîne Youtube de cath.ch, aux vidéos et aux audios de la rédaction "RTSreligion" à la Radio Télévision Suisse ainsi qu’à l'offre des sites germanophone (kath.ch) et italophone (catt.ch).

Plus simple : en quelques clics, vous accédez directement aux nouvelles concernant l'Eglise catholique en Suisse, dans le monde et au Vatican. Des nouvelles produites par les Centres de médias catholiques de Lausanne, Zurich et Lugano.

Plus complète : cath+ permet aussi l'accès aux contenus produits en partenariat avec la Radio Télévision Suisse et Médias-pro sous le label RTSreligion, des audios et des vidéos d'émissions tels que "Babel", "Hautes fréquences" ou encore "Messe". Ainsi que des productions digitales originales.

Plus souple : cath+ offre une expérience de navigation plus conviviale que ne peuvent l’offrir les sites internet actuels. Elle sera plus attentive à vos affinités linguistiques ou thématiques. Et cette souplesse augmentera à mesure que l’app sera mise à jour.

La conception de cette application a renforcé la collaboration entre les centres catholiques des médias à Lugano, Zurich et Lausanne. Pour mieux répondre aux exigences des lecteurs, le développement de cath+ se poursuivra en vue d’en améliorer ses services.

Pour plus d'informations : www.cath.ch/app-catholique-pour-la-suisse-cath-news-play

- Fabien Hünenberger, directeur de Cath-Info, 021 654 45 55, direction(at)cath-info.ch
- Bernard Hallet, rédacteur en chef de cath.ch, 021 654 45 50, bernard.hallet(at)cath.ch



© Christian Merz

Une étape franchie, même si beaucoup reste à faire

Communiqué de presse de la RKZ du 18. août 2022 concernant la publication du Rapport suisse pour le Synode des évêques 2023

La publication du Rapport suisse pour le Synode des évêques et sa remise au secrétariat du Synode des évêques à Rome marquent une étape importante dans le processus synodal 2021-2023 : un nombre incalculable de discussions de groupes, de réponses à des questionnaires, de prières, de séances et d’échanges divers ont permis aux fidèles de s’écouter mutuellement et de traduire en mots l’esprit qui règne dans les paroisses. Il en ressort une brève synthèse d’une douzaine de pages.

Un état des lieux sincère et autocritique

Du point de vue d’une observatrice ou d’un observateur, le document laisse l’impression d’une description très sincère et autocritique quant à une situation globale extrêmement complexe. Il n’est pas question d’enjoliver ou de minimiser la réalité : on peine à entrevoir un domaine où les choses « tournent rond ». Il n’existe quasiment aucun champ pastoral qui enregistre une avancée dans la découverte de l’Evangile dans le monde. Nombreux sont les chantiers qui concernent non seulement l’Eglise locale, les domaines d’activité de la Conférence des évêques et les structures ecclésiales, mais aussi la doctrine de l’Eglise dans son ensemble, incluant Rome et le pape. Dans une telle situation, continuer à procéder de manière « synodale », soit à faire route ensemble, représente un défi de taille, un pari sans garantie de succès, qu’il s’agit de relever avec une confiance mutuelle et avec confiance en Dieu.

Un mandat conféré à la Conférence centrale

La Conférence centrale catholique romaine de Suisse s’entretient depuis longtemps avec la Conférence des évêques au sujet de ces questions. Elle a été impliquée dans la rédaction du rapport synodal et sa présidente, Renata Asal-Steger, a reçu les résultats de l’assemblée synodale à Einsiedeln simultanément au président de la Conférence des évêques. C’est pourquoi Renata Asal-Steger affirme : « Je comprends notamment ce rapport comme un mandat confié à la Conférence centrale. Grâce à leurs structures démocratiques, les corporations de droit public ecclésiastique peuvent contribuer à la „ prise de décisions en commun “ et étendre la coresponsabilité des femmes dans l’Eglise. » Fort de son expérience en tant qu’observateur de la Voie synodale en Allemagne et de l’évolution globale, le secrétaire général Daniel Kosch ajoute : « Si le système dual ne peut pas être reproduit tel quel dans d’autres pays, il présente toutefois des caractéristiques exemplaires, concernant p. ex. l’administration des finances ou la coopération sous forme de décisions consensuelles ». A maintes reprises, le rapport rend hommage au système dual, ce qui réjouit la Conférence centrale.

Participation des personnes laïques et réseautage avec d’autres Eglises locales durant la phase continentale

Les processus synodaux à l’échelon local, diocésain et national font désormais place à la phase continentale. A cet échelon également, il s’agit de s’écouter mutuellement, de décider ensemble et de développer des perspectives d’action : comment l’Eglise peut-elle agir en Europe ? Que peut-elle apporter à l’Eglise universelle afin d’accroître la synodalité, la crédibilité et l’attrait de l’Eglise à l’intérieur et à l’extérieur ? Selon Daniel Kosch, « Dans les rapports d’autres pays, les auteurs formulent souvent des objectifs de réforme similaires. Il importe à présent de mettre en lumière ces points communs et d’œuvrer énergiquement afin que le Synode des évêques 2023 en tienne compte. » La Conférence centrale peut soutenir la Conférence des évêques suisses sur cette question. Renata Asal-Steger précise : « Pour certains réseaux de femmes, il n’est pas concevable que seuls les évêques aient la parole à l’échelon continental et à celui de l’Eglise universelle, car cela est contraire à l’objectif fondamental de la synodalité. Le processus ne peut rester crédible et sérieux qu’à condition d’associer les femmes aux étapes suivantes ».

Nécessité de renforcer sensiblement la synodalité en Suisse aussi

Les processus diocésains, l’assemblée synodale à Einsiedeln, le 50e anniversaire du Synode 72 et la poursuite immédiate du travail au sein de plusieurs diocèses libèrent des énergies que nous devons exploiter maintenant. C’est pourquoi la Conférence centrale se félicite du fait que les évêques aient instauré un groupe de travail en vue de traiter cette thématique, en collaboration avec la Conférence centrale. Lors des prochaines séances de la présidence et de l’assemblée plénière de la Conférence centrale, il s’agira donc d’examiner le Rapport synodal de manière approfondie et de se mettre d’accord sur les prochaines étapes. En effet, comme en toute chose, les voies synodales commencent par un premier pas, suivi d’innombrables étapes ultérieures. Une phase importante est désormais achevée avec la publication du rapport synodal.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de prendre contact avec Daniel Kosch, secrétaire général de la Conférence centrale : Tél. : 044 266 12 01, e-mail : daniel.kosch(at)rkz.ch



« Nous devons incarner le changement que nous souhaitons voir dans l’Eglise »

Communiqué de presse concernant la cérémonie d’ouverture pour les 50 ans de la Conférence centrale et assemblée plénière des 24 et 25 juin 2022

« En avant. Ensemble. » : tel est le slogan des 50 ans de la Conférence centrale, que l’organisation faîtière des organisations ecclésiastiques cantonales de l’Eglise catholique en Suisse, fondée en 1971, fête en 2022 avec un an de retard et donc en même temps que le 50e anniversaire du Synode ’72. Lors de cet événement mémorable, de nombreux jalons ont été posés, en pensée, en paroles et en pratique.

Communiqué de presse du 29 juin 2022

Exposé de la Sœur Philippa Rath, OSB

Impressions de la cérémonie d'ouverture - Galerie de photographies

Cinq décennies – cinq accents : Série de vidéos consacrées à l’histoire de la Conférence centrale



Cinq décennies – cinq accents

Série de vidéos consacrées à l’histoire de la Conférence centrale

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Lancement d’un projet pilote sur les abus dans l’Église, résultats à l’automne 2023

Communiqué de presse de la CES, de la Conférence centrale et de la KOVOS

L’Église catholique suisse se dote d’un projet pilote pour affronter un chapitre sombre : à sa demande, en effet, une équipe de recherche de l’Université de Zurich a entamé une enquête scientifique sur les abus sexuels dans le contexte de l’Église catholique. À cette fin, les archives secrètes épiscopales seront également ouvertes dans les prochains mois. Cette annonce a été faite le 4 avril 2022 lors d’une conférence de presse à Lausanne.

La Conférence des évêques suisses (CES), la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et la Conférence des unions des ordres religieux et autres communautés de vie consacrée (KOVOS) ont confié à Monika Dommann et Marietta Meier, professeures au Département d’histoire de l’Université de Zurich, le mandat de réaliser un projet pilote. En l’espace d’un an, l’équipe de recherche doit évaluer les conditions générales d’une étude historique des abus sexuels dans le contexte ecclésial depuis le milieu du 20e siècle et fournir ainsi des bases pour d’autres projets de recherche. Les résultats seront présentés à l’automne 2023.

Communiqué de presse des organisations mandantes CES, RKZ et KOVOS 

Communiqué de presse de l’équipe de recherche, déclarations des organisations mandantes et des organisations de personnes concernées ainsi que d’autres informations sur le projet pilote : www.abus-cath-info.ch



© Christian Merz

En avant. Ensemble : la Conférence centrale fête ses 50 ans d’existence et élit Urs Brosi comme nouveau secrétaire général

Communiqué de presse concernant l’assemblée plénière de la Conférence centrale des 25 et 26 mars 2022 à Näfels/Filzbach

Pour la première fois depuis 50 ans, une manifestation commune a réuni les délégué-e-s de la Conférence centrale et les membres de la Conférence des évêques suisses. Lors de sa séance statutaire, la Conférence centrale a élu Urs Brosi comme nouveau secrétaire général. En outre, elle s’est penchée sur les conséquences de l’étude sur l’avenir du financement ecclésial pour l’Eglise catholique suisse.

Communiqué de presse du 1er avril 2022

 



Urs Brosi élu secrétaire général de la Conférence centrale (RKZ)

Communiqué de presse de la Conférence centrale du 26 mars 2022

Lors de leur assemblée plénière des 25 et 26 mars 2022, les délégués de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) ont élu à l’unanimité le théologien et spécialiste du droit canonique Urs Brosi comme secrétaire général de la Conférence centrale. Il succédera le 1er décembre 2022 à Daniel Kosch, qui occupait cette fonction depuis 2001 et qui se retire pour raison d'âge.

Avant son élection, Urs Brosi a précisé qu'il n'était «pas un vendeur qui présente l’Eglise de manière super-géniale». Pour lui, il est plus important "que nous soyons crédibles, que l'Eglise pense et parle de manière théologiquement honnête, que nous vivions à l'intérieur ce que nous annonçons à l'extérieur».

Au nom de la présidence de la Conférence centrale, Renata Asal-Steger a félicité le futur secrétaire général pour son élection. En tant que représentant de longue date de l'Eglise cantonale de Thurgovie et membre de divers organismes au sein de la Conférence centrale et du cofinancement CES-RKZ, Urs Brosi est déjà familiarisé avec les défis et les tâches concrètes qui l'attendent. En conséquence, Renata Asal-Steger a relevé : «C'est une bonne chose que la continuité soit assurée avec l'élection d'Urs Brosi. En même temps, nous nous réjouissons des nouvelles impulsions et du fait qu'il apportera de nouvelles idées et contribuera à façonner le visage de la Conférence centrale».


Urs Brosi (1965) a grandi à Bâle. Après sa maturité, il a étudié la philosophie à Munich et la théologie catholique à Lucerne et à Rome. Après le cours pastoral, il a travaillé quatre ans comme assistant pastoral dans la paroisse de la Trinité à Berne. Il s'est spécialisé en droit canonique à l'université de Münster et a ensuite été assistant scientifique pendant cinq ans à la chaire de droit canonique et de droit public ecclésiastique de l'université de Lucerne. Pendant deux ans, il a travaillé comme responsable de la formation du diocèse de Bâle pour la formation continue des collaborateurs en l'Église. Depuis 2008, il est secrétaire général de l'Église nationale catholique du canton de Thurgovie. En cette qualité, il a jusqu'ici représenté l'Eglise cantonale de Thurgovie au sein de la Conférence centrale et s'est engagé dans des organes de la Conférence centrale et du cofinancement CES-RKZ. 

Au sein de l'Eglise nationale de Thurgovie, il a notamment participé au développement d'une nouvelle péréquation financière et à l'élaboration d'une nouvelle constitution de l'Eglise nationale, ainsi qu'à la construction d'un centre de l'Eglise nationale à Weinfelden. Il est également juge diocésain dans le diocèse de Bâle et a travaillé pendant 20 ans au service de l'aumônerie de l'armée.



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